Cette charte de bonne conduite dans les débats, est commune à tous les sites que j'ai fondés et que je dirige, cela depuis le 24 février 2004.
A l'université d'Uppsala, au dessus de la
porte de l'Aula, est gravée une maxime de Thomas Thorild
(1759-1808) :
Il est beau de penser librement, il est mieux encore de penser juste
(« Att tänka fritt är stort, men att tänka
rätt är större »).
Tel est notre guide de la liberté sur ce site.
Voici maintenant quelles sont les limites absolues que je ferai respecter dans les cas de conflits sur la totalité des sites que je dirige (Caton, censeur de la République, Déontologie pour la famille, Pratiquer les vertus républicaines, Musée des impostures soi-disantes scientifiques, et "La microphysique est-elle ondulatoire, quantique ou poltergeist ?") :
Vous avez le droit de prouver que l'autre ment, ou se trompe, ou ne respecte pas les règles de base d'une méthode d'enquête, ou les règles de base de la logique. Vous avez le droit de contester sa compétence sur le point en débat, et le fardeau de la preuve est alors à votre charge. Vous avez le droit de refuser le prétexte technique apparent d'une discussion, et de passer en métacommunication sur la nature de la relation que l'autre tente de vous imposer, si vous l'estimez pathologique ou abusive. Par exemple, vous avez le droit de refuser toute pratique despotique ou toute pratique sadique, quel qu'en soit l'habile habillage du jour.
Vous avez le droit de lui prouver qu'il est
prisonnier d'une doctrine, ou d'une habitude, ou d'une propagande, ou
d'une secte. Vous avez le droit de lui prouver
que sa solution d'autrefois est devenue son problème d'aujourd'hui,
qu'il projette sur les gens sa pathologie familiale héritée, et que
c'est une conduite dommageable.
Vous avez le devoir de lui montrer comment redresser ses torts.
Vous avez le droit d'employer la « méthode XYZ » des
scènes de ménage efficaces :
Exposer « Quand tu fais X, je ressens Y, et j'aurais
préféré que tu fasses Z. ».
Vous avez donc le devoir d'utiliser le pronom
personnel "je", et d'avoir le courage élémentaire de dire
votre propre
ressenti. Vous n'avez pas le droit de camoufler ce ressenti personnel
derrière des généralités non
prouvées, et qui tomberaient du ciel.
Vous avez le droit de ridiculiser des tactiques pour se mettre constamment en position haute, vous avez le droit de ridiculiser la « Reptilian Attitude », les tactiques pour toujours rabaisser et mépriser son prochain. Vous avez le droit d'utiliser l'ironie et la satire dans ce but. « Ridendo castigo mores » : vous avez le droit de faire rire pour châtier les moeurs. Vous n'avez pas le droit de déborder vers l'attaque à la personne.
Vous n'avez pas le droit de frapper un homme à terre, vous n'avez pas le droit de frapper un dépressif pour l'enfoncer davantage dans la dépression, ni de vous moquer d'une infirmité, réelle ou prétendue. Par exemple, sur les sites féministes, il est traditionnel de traiter l'autre d'impuissant, chaque fois que l'on est à court d'argument (Variante : un créationniste traite les incroyants et les scientifiques de crédules et de dogmatiques). C'est là l'exemple type de ce qui est proscrit ici.
Vous avez le droit de mettre en évidence des escroqueries, des tromperies, des mensonges politiques, des crimes. Mais vous n'avez pas le droit d'insulter ceux qui pratiquent ces monstruosités. Vous devez constamment leur tenir ouvert le chemin de la résipiscence.
Vous avez le droit de demander à l'autre de s'exprimer clairement, et en français. Chacun a le devoir de mettre en oeuvre les moyens pour s'exprimer clairement, en respectant les lecteurs, et en respectant la langue du mieux qu'il pourra. Et si la langue ne lui suffit pas, qu'il mette en oeuvre des dessins, qu'il exhibe des faits ou des actions. Quel que soit le moyen, le devoir de clarté est un dû par les auteurs aux lecteurs.
Lire notre projet de Code de déontologie familiale.
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