L'enfant, terre d'invasion facile, réservoir de janissaires


Tout pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument
, écrivaient certains sur les murs en mai 1968.

Le pouvoir absolu qu'on a sur l'enfant est lui aussi un délice qui prête à tant d'abus. Quelle est la secte ou autre pouvoir absolu, fascisme, nazisme, stalinisme (repris par W. Poutine depuis, lien http://www.esperanto-sat.info/article.php3?id_article=486), et autres religions, qui renoncerait à disposer du pouvoir discrétionnaire d'endoctriner les enfants ?

Oh ! Quel poète dira la jouissance obscène du catéchiste ou de l'endoctrineur coranique, qui dispose sans compter de la naïveté et de la crédulité de tous ces enfants charmants !

L'enfant est une terre d'invasion libre et facile.
Je suis vieux, mais je n'ai oublié aucune de mes crédulités envers ces mensonges qu'on raconte aux enfants pour se prouver qu'on est supérieurs. J'ai cru au père noël, au petit jésus, à des dizaines de fariboles : "Hein papa, que c'est dieu qui a créé tous les zècres ?". Je plaide coupable et demande l'indulgence du jury : j'avais quatre ans.

Ça gobe n'importe quel mensonge, un enfant...
C'est pressé d'emmagasiner un maximum de connaissances pour survivre comme orphelin. Critiquer ? trier ? On verra plus tard, le temps presse, et de toutes manières les structures nerveuses de l'enfant ne sont pas encore faites pour la réflexivité approfondie ni complexe : du pratique, et vite ! Nous avons perdu de vue combien de fois des communautés n'ont survécu que par les enfants orphelins, après décès de tous les adultes. Les linguistes ont été contraints d'élaborer cette hypothèse pour expliquer tant de créations de langues, avec seulement des liens de parenté très ténus : il s'agirait de langues nouvelles, inventées sur place dans le besoin, par une communauté d'enfants isolés, privés de la mémoire des adultes.
A l'appui de cette hypothèse, cet enfant trouvé dans la jungle au Nigéria. Il avait douze ans, ses deux parents étaient morts. Il vivait sans secours du monde extérieur, faisant pousser seuls ses légumes, et ne soupçonnait même pas qu'il était un enfant, et avait droit à des secours et de la protection par des adultes.

L'enfant est une terre d'invasion libre et facile, d'abord pour ses parents.

J'ai 62 ans, et ma mère n'a toujours pas renoncé à ses invasions, notamment sonores, ni à ses tentatives de prises de pouvoir psychique et matériel.
Guy Bedos a dû attendre le décès de sa terrible mère pour pouvoir publier ses Mémoires d'Outre-mère. Je prépare de même un Eloge d'une héroïque écouilleuse de fils, passons... Hervé Bazin n'attendit pas si longtemps pour publier "Vipère au poing" et "La mort du petit cheval". Quant à Jules Renard, lui aussi dut attendre d'être dégagé des griffes de celle qui le haïssait, pour publier "Poil de carotte". Quelques participantes du forum Synpoïesis pourraient ajouter quelques chapitre à ce livre, elles ont de la matière, elles aussi à titre personnel...

Devons-nous nier l'ampleur et la réalité du problème, en alléguant que ce ne sont que des cas isolés, quelques rares brebis galeuses, qui ne devront aucun cas recueillir notre attention ? L'accumulation des dénis de réalité, voilà justement le signal qui me fait dresser l'oreille, qui me signale régulièrement que je suis tout près d'une grosse cache d'inavouables.

Si ce ne sont que des cas isolés, alors pourquoi une telle campagne médiatique et judiciaire pour écarter les témoins gênants, liquider les quelques Justes encore survivants, qui pourraient faire encore obstacle à la gynarchie absolue et au matriarcat absolu ?

Un père est un obstacle indispensable pour protéger l'enfant contre l'invasion maternelle permanente. Certes mon père avait des défauts majeurs, à commencer par sa longue et féroce jalousie fraternelle, qui dura si longtemps, jusque octobre 1960. Mais sans lui, ma mère aurait réussi à me maintenir à l'état de larve asservie, tout comme elle continue encore de tenter d'y parvenir.

Des pères sont insuffisants, incapables, voire envahisseurs ou abuseurs, eux aussi. Beaucoup de pères ont été éliminés, car rebelles à l'esclavage gynarque. Nulle part d'assistance pour les aider à prendre la place où ils sont indispensables. Et pourtant tout s'apprend, cela aussi.

Les concepteurs du plan d'extermination des juifs étaient peu nombreux à maîtriser tous les aspects de cette entreprise industrielle de la mort. Les autres ont eu des responsabilités parcellaires, selon les meilleures traditions de l'industrie taylorisée avec travailleurs en miettes. Le conducteur de trains de la mort n'était pas individuellement un assassin. Les cheminots qui entretenaient la voie, n'étaient pas individuellement des assassins, les maçons qui ont bâti les fours crématoires et les chambres à gaz, n'étaient pas individuellement des assassins. Etc. etc.

Le génocide en cours dans nos pays développés et gavés, le génocide des pères, est lui aussi industrialisé, divisé en tâches parcellaires, où chaque agent est inconscient de l'insertion de sa tâche dans une entreprise criminelle qui dépasse son entendement.

C'est surtout le premier génocide qui, en France, utilise aussi massivement l'appareil judiciaire pour parvenir à ses fins. Encore que sous Vichy, tant et tant de magistrats se sont révélés de dociles carriéristes sans scrupules...

Le 16 février 1792, l'assemblée Constituante abolit les corporations. Le 14 juin la loi Le Chapelier poussa le verrou contre leur éventuelle reconstitution. Mais comment était arrivé ce régime étouffant des corporations, qui paralysa si longtemps la créativité artisanale et industrielle ? Par les tribunaux...
Citation:
Les seigneurs et les monastères mettent la main sur les terres et les moulins pendant que, en ville, s'installent les corporations. En 1300, la plupart des productions sont sous contrôle, c'est la fin de la créativité.
La puissance du mécanisme de formation des corporations est impressionnante. C'est une multitude de petits faits, règlements de conflits qui aboutissent inévitablement à un lotissement des techniques.
En voici un exemple, cité de GEREMEK "Le salariat dans l'artisanat parisien, 13e-15e siècles" : "Entre tisserands, foulons et teinturiers, les rivalités sont extrêmement vives à la fin du 13e siècle. Déjà le statut des teinturiers, dans le livre des métiers, stipule qu'il est interdit aux tisserands de teindre les draps, du moment qu'on a interdit aux teinturiers "contre droit et contre raison" de tisser les draps. Les contestations incessantes entre teinturiers et tisserands ont pour effet qu'en 1279, après consultation des habitants des villes où figurent ces métiers, une ordonnance royale est promulguée, prohibant leur pratique simultanée".
En 1300, le morcellement est fait : pour la seule draperie, on relève 13 professions différentes.


Par nos tribunaux, sous la direction des campagnes médiatiques sexistes, nos enfants sont privés de tout secours pour les protéger de l'invasion incestuelle, voire localement incestueuse, du matriarcat absolu. Des grands-parents sont lourdement sanctionnés pour avoir osé demander à voir leur petit-fils, maltraité par le nouveau compagnon de sa mère (pourvoyeur de sa drogue) : atteinte à l'image sainte de la Sainte Mère !

Ah ! Quel poète dira la jouissance obscène de la matriarque absolue, détentrice absolue du pouvoir absolu sur l'enfant !

Dans une large majorité des cas, la judiciarisation de la société ne correspond nullement à une avancée révolutionnaire, mais à un verrouillage de privilèges. L'unique exception dont j'aie connaissance est dans le domaine du droit du travail : il arrive que le salarié parvienne à faire valoir ses droits face à un abus patronal.

La judiciarisation à outrance de la société américaine est une violente régression sociale, au profit d'une classe d'avocats de plus en plus nombreuse, puissante, et riche. Comme l'a déjà souligné Emmanuel Todd (discussion http://forum.aceboard.net/11070-1635-7175-0-Emmanuel-Todd-inondation-Louisiane.htm
sauvegardée à http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=406.0), les USA regorgent en "conseillers fiscaux ou avocats spécialisés dans l'extorsion de fonds à l'échelle planétaire", mais se retrouvent dépourvus "de matériel, d'ingénieurs et de techniciens et d'un sentiment de solidarité collective", cela se vérifie cruellement lors de la dévastation de la Louisiane par l'ouragan Katrina.

Quant à la judiciarisation de la société urbaine française au 13e siècle, ne pas trop se focaliser sur la balkanisation des techniques et de métiers - bien que cela aussi ait de l'importance. Regarder aussi que cela figeait les privilèges de l'artisan âgé, qui pouvait exploiter à blanc les apprentis et compagnons, pendant beaucoup d'années. Cela supprimait les possibilités de mobilité des compagnons entre les divers métiers : plus de transferts horizontaux de savoir-faire !

La judiciarisation à outrance des affaires familiales dans notre pays, permet elle aussi de figer, non pas un mais deux privilèges :
1° - les privilèges du monopole d'avocats, toujours plus nombreux, toujours plus prospère, toujours plus intouchable dans ses félonies et ses malversations,
2° - les privilèges familiaux du sexe féminin, qui bénéficie de toutes les campagnes de calomnies sexistes anti-mâles, et de l'inhibition terrifiée du plus grand nombre, ainsi que de l'inhibition des media, tous terrorisés à l'idée de quitter la grande vague du triomphe inéluctable du féminisme inégalitaire et totalitaire.

-- Jacques Lavau
http://lavaujac.club.fr/


Annexe :

Une petite fille sur le chantier.

 

Voici l'histoire vraie d'une petite fille de 6 ans qui s'est liée d'amitié avec des gens de la construction.

Cette histoire touchante démontre la bonté des gens et fait la preuve qu'il y a de l'espoir pour la race humaine!!!

La famille d'une petite fille de 6 ans venait d'emménager dans une nouvelle maison. À côté se trouvait un terrain vague où elle jouait de temps en temps. Peu après, le terrain fut vendu et une équipe de construction arriva afin d'y construire une nouvelle maison.

La petite fille fut intriguée par un tel déploiement de machinerie lourde et commença à aller voir de plus près ce qui se passa. Après quelques jours, elle commença même à parler avec les travailleurs et se liait d'amitié avec eux. Elle fut, sans le savoir, la mascotte du chantier.

Elle était toujours de bonne humeur. Le contracteur lui donnait même des petites tâches à accomplir afin qu'elle se sente importante dans le groupe. Elle prenait même ses pauses-café et lunchs avec eux. Tout le monde l'aimait bien... À la fin de la première semaine, le contracteur lui tendit une enveloppe de paye pour la remercier....

L'enveloppe contenait la somme symbolique de 1 dollar. Toute contente, la petite fille rentra chez elle et raconta son histoire à sa mère. Elle dit à sa fille que le temps était venu d'ouvrir un compte à la banque pour y déposer son argent.

À la banque, la caissière, elle aussi éblouie par toute cette histoire, demanda à la fillette comment elle a réussi à obtenir une paye à un si jeune âge.

La petite fille répondit : "J'ai travaillé dans la construction avec des messieurs à côté de chez-nous.  On construit une nouvelle maison !"

La caissière, toujours impressionnée, demanda à la fillette si elle y pensait retourner travailler au chantier la semaine prochaine.

La fillette répondit :
"Nan ! Seulement si les osties d'pourris de chez Réno-Dépôt nous livrent le sacrament de gyproc qui vaut pas d'la criss de marde!!!"


Cette histoire démontre la profondeur du sens critique des enfants, et combien il est difficile de les endoctriner, même avec un peu d'habileté, tant ils sont avertis, méfiants et distants...

"Ce qui prouve que ce prétendu Syndrôme d'Aliénation Parentale qui n'a aucune base scientifique, c'est seulement une invention délirante de ces hosties d'pourris d'masculinistes, qui ne rêvent que d'enlever le droit de vote aux femmes !
Cette fillette démontre que nous les femmes avons raison d'asseoir notre monopole sur les esprits fragiles des enfants, pour les soustraire à toute influence mécréante et incroyante de tous ces sacrament d'pourris d'pères qui valent pas d'la marde, et qui sont tous membres d'Al Qaida !!
"

Fin de citation (condensée, condensée...)
 Clin d'oeil

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