Or, à la suite de campagnes médiatiques sans précédent par leur fréquence sur les chaînes nationales, par la teneur du message identifiant le père à un homme potentiellement violent, en élevant au martyrologue les 120 victimes féminines annuelles de violence conjugale, vous cédez aux lobbies ultra-féministes d'une part, au lobby des avocats d'autre part. Vous faites campagne sur une intensification de la guerre sexiste contre les pères en cautionnant un projet parricide exorbitant des principes du Droit français républicain. Ce projet uniquement fondé sur une présomption de violence alléguée par la mère, est une violation du premier principe républicain : l'égalité de tous devant la loi. Ce principe est déjà ouvertement bafoué tous les jours en affaires familiales, qui sont une chasse gardée féministe en toges noires.
De nombreux pères subissent une séparation d’avec leurs enfants, une mise à l’écart forcée et planifiée par les Juges aux Affaires Familiales, parfois pendant des années. Près d’un million d’enfants ne voient plus jamais leur père (source : Ined). Vous prétendez éradiquer la violence faite à une minorité de femmes, mais vous ignorez la violence faite à une majorité de pères et à leurs enfants. En témoigne, la scandaleuse mansuétude de la justice à l’égard des infanticides où les mères criminelles sont encore présentées comme des victimes. Dans une récente étude de l’Inserm (octobre 2006), sur 218 cas de morts suspectes de nourrissons, 31 % étaient des homicides.
La première des violences faite aux pères est économique. Pourquoi ceux qui payent régulièrement leur pension ne disposent-ils pas des mêmes avantages fiscaux que les mères ? Pourquoi les frais inhérents à l’éloignement géographique des enfants, organisés par les mères, sont-ils quasi systématiquement à la seule charge du père ? La violence économique faite aux hommes connaît une croissance continue, du fait de la politique suivie dans ce pays depuis des décennies.
Le surendettement (www.sosdette.com) avec près d’un million de dossiers déposés en 2005 est en augmentation constante et le taux de résolution des cas enregistrés ne cesse de diminuer (en 1990, 13 682 Plans Conventionnels de redressement, pour 6 334 clôtures de procédure ; en 2005, 97 391 Plans Conventionnels de Redressement, pour 19 859 clôture de procédures). L’éclatement de la cellule familiale est la cause principale du surendettement. Dans son rapport d’information, le site internet du Sénat note que : « Le dépôt en forte hausse des dossiers dits "à dominante sociale"… est très souvent le fait de chômeurs ou de personnes divorcées (ou en état de divorce). » Le chômage représente 27 % de ces cas et la séparation/divorce 16 % (1 couple sur 2 en Île-de-France - 1 couple sur 3 en province). Si l’on y ajoute les accidents domestiques, les accidents du travail, les décès causés par un accident routier et la baisse des revenus, le total monte à 61 % de la totalité des cas de surendettement présentés à la Banque de France.
Les chômeurs et « personnes divorcées » sont, dans la grande majorité des cas de surendettement, des hommes qui, neuf fois sur dix lorsqu’ils sont pères, sont privés de la résidence de leur enfant. Ils ne peuvent alors être considérés comme « Parent isolé », donc bénéficier de l’aide API, un SMIC que perçoivent les mères, ce qui leur donne un double statut financier et social et les incite de plus en plus à créer ces soi-disant familles monoparentales payées par la société, tandis que le père est évincé. Lui, le père, est désormais fiché comme célibataire (un avantage pour le fisc et un moyen de cacher la réalité de la misère masculine et paternelle). Par contre, corvéable à merci, il doit payer une pension sous peine de prison : rien que des devoirs, et à peine des miettes de droits.
Pendant ce temps-là, de nombreux articles du Code Pénal sont systématiquement bafoués par le Ministère Public, et curieusement, ceux qui auraient pu limiter la fraude judiciaire féminine :
L'article 441-7 NCP est systématiquement bafoué par le Ministère Public, ce qui garantit l'impunité des commanditaires et des auteures d'attestations mensongères en matière de divorce. Et justement, l'attestation mensongère, grossièrement calomniatrice, est un sport d'équipe massivement féminin. Un des auteurs de la présente lettre ouverte, est ainsi accusé d'avoir des bras longs de 400 km, afin de pouvoir "rouer sa fille de coups" à Saint-Quentin, tout en résidant à Rennes. Pas de problème ! L'injustice aux affaires antifamiliales gobe cela avec délices, du moment que cela sert à abattre et spolier un père, un mâle... Le même est aussi accusé d'avoir un zizi long de 700 km, afin de pouvoir engrosser sa fille à Saint-Quentin depuis Montélimar. Pas de problèmes ! Les avocates en jubilent de concert, celle de Madame comme celle de Monsieur. Hé hé hé ! Guerre sexiste oblige ! Consororité corporatiste entre avocates aussi, du reste...
Aux accusations mensongères aussi, l'impunité est garantie. Solidarité matriarcale oblige, semble-t-il. Et pourtant, en théorie, les accusations mensongères tombent sous le coup de l'article 226-10 NCP. Nous aimerions bien habiter en Théorie, car en Théorie, dit-on, tout va bien !
En réponse à un député, le Garde des Sceaux a avoué par écrit avoir donné instruction aux procureurs de ne plus poursuivre les infractions à l'article 227-5 NCP. Dame ! Dans 86 % des cas, l'enfant est confié à la mère. La non-représentation d'enfant est donc massivement un délit féminin. D'où l'urgence de lui garantir l'impunité... Guerre sexiste oblige, n'est-ce pas ?
L'article 225-1 NCP interdit toute discrimination sexiste, mais il est bafoué au quotidien par les tribunaux mêmes qui sont chargés de le faire respecter : dans la pratique de l'injustice aux affaires antifamiliales.
Voilà pourquoi la judiciarisation à outrance, à
l'imitation des
Etats Unis d'Amérique, nous avons des raisons de n'y
prédire que
toujours plus de fraudes, toujours plus de mensonges, toujours plus
d'exactions, toujours plus de dossiers falsifiés, toujours plus
de disparitions de
pièces quand ces pièces gênent l'entente
préalable entre avocat(e)s, toujours
plus de procédures truquées, toujours moins de
santé mentale publique. L'expérience nous a durement
appris que la seule solution est en douze points :
1 - La prévention, avec notamment un contrôle
psychiatrique périodique, très renforcé en cas de
séparation conflictuelle.
2 - La médiation obligatoire par des psychologues rompus au travail avec les familles.
3 - Briser le monopole du système judiciaire et de ses 44 054
avocats, professionnels du conflit envenimé à outrance.
Permettre à un accord par médiateur de court-circuiter le
système judiciaire.
4 - Briser la protection quasi-automatique garantie par le bâtonnier
élu par les avocats, envers les félonies et escroqueries pratiquées par
ceux et celles qui l'ont élu, briser son monopole corporatiste.
5 - Mettre fin au huis-clos, qui couvre toutes les dérives, tous les
viols du principe du contradictoire ; enregistrer les audiences.
6 - Permettre à des commissions paritaires d'examiner ces vidéos et les
pièces à bref délai, moins de deux semaines, sanctionner ces violations
du contradictoire.
7 - Instituer un permis à point pour les avocats et les magistrats, et
son épuisement en points par fautes professionnelles répétées, leur
retirant le droit à s'occuper d'affaires familiales.
8 - Obligation de contrôle psychiatrique périodique pour tout
magistrat, tout avocat et tout expert traitant d'enfants et d'affaires
familiales ; cela tous les deux ans (même rythme que votre automobile).
9 - Plafonner par la loi les honoraires d'avocat pour toute
procédure de divorce ou séparation, afin de lui retirer tout son
intérêt à compliquer et envenimer les procédures, et à les faire durer.
10 - Barêmer strictement par la loi les pensions alimentaires dues
au titre des enfants par le parent qui n'en a pas la résidence
principale, afin de limiter enfin et l'arbitraire du magistrat ou de la
magistrate, et l'enjeu intéressant les avocat(e)s à monter toutes
sortes de calomnies contre le père à abattre et à dépouiller de tout.
11 - Instituer enfin des statistiques détaillées par magistrat, mettant
en évidence non seulement combien de dossiers il ou elle doit évacuer
par an et par nature de dossier, mais surtout dans quel sens il ou elle
penche systématiquement, et l'ampleur de sa partialité.
12 - Instituer la parité en affaires familiales : un magistrat de chaque
sexe pour chaque audience, au lieu de l'actuel quasi-monopole féminin,
monopole incontrôlé, pouvoir despotique.
Evidemment, comme vous êtes avocate, entourée d'avocates, et
non de paysannes ni d'ouvrières, ni de veuves de marin-pêcheur, ni
d'employées de la CPAM, on ne vous a pas conseillé cela... Quand nous
étions jeunes, on nous avait bien appris qu'être de gauche, c'est aussi
surveiller la composition sociale de son équipe. Que
le premier geste du gouvernement Raffarin ait été
d'étendre le
monopole d'avocats aussi au Tribunal Administratif, et multiplier ainsi
par cinquante ou cent le coût d'accès à la justice,
cela peut se
comprendre : gouvernement de droite, il favorise sa clientèle
aux
dépens du justiciable. Mais que vous, candidate d'un Parti
Socialiste héritier lointain d'un siècle et demi de
Mouvement Ouvrier, ayez aussi pour réflexe d'augmenter
encore le pouvoir
incontrôlé des gens
de
robe, voilà qui est extrêmement choquant. D'autant
plus choquant que
60% des français n'ont en pratique aucun accès à
la justice, aucun
moyen de faire valoir leurs droits.
Les lobbies féministes ont un grand succès
médiatique, et ont votre oreille, tandis qu'il n'y a autour de
vous aucun lobby
qui vibrionne pour attirer votre attention sur la croissance des
suicides, 10 500 en 1999, 10 700 en 2003, et sur la proportion toujours
croissante des hommes sur les femmes sur ces décès :
Chiffres connus en 2003 :
7943 hommes,
2721 femmes.
Soit 5222 hommes de plus que de femmes.
Pour les 30-39 ans, le suicide constitue la première cause de
mortalité, soit un décès sur cinq.
Influence du statut matrimonial :
Les femmes mariées de moins de 65 ans se suicident le moins.
Les veufs se suicident le plus, à 588 ppm, les divorcés
à 373 ppm, les
célibataires à 204 ppm, enfin les personnes
mariées le moins, à 168
ppm, deux sexes confondus.
Les hommes veufs se suicident le plus.
C'est le suicide qui est la forme de mortalité la plus sensible
au statut matrimonial.
Il est de notoriété publique que l'injustice aux affaires antifamiliales est partie active dans ces désespoirs de pères, et dans leur élimination par tous moyens.
Mettons ces chiffres en forme plus médiatique :
365,24 jours par an font 8765,76 heures par an.
10 664 suicides par an, font un suicidé toutes les quarante-neuf
minutes.
7943 suicides masculins par an, font un suicidé mâle
toutes les soixante-six minutes.
2721 suicides féminins par an, font une suicidée femelle
toutes les trois heures et treize minutes.
Donc rien que les suicides font vingt-quatre fois plus de victimes femmes que les violences conjugales n'en font.
Et les jugements systématiquement iniques, sexistes misandres, font largement plus de 120 décès masculins par suicide annuels...
Ah oui bien sûr, mais comment le lobby des avocats
fera-t-il pour faire du pognon avec la prévention des
suicides ? C'est
là qu'est leur problème, à ces très braves
gens... La médecine et la
prévention psychiatrique, ça n'est pas leur truc. En
revanche, parlez
leur de trafic d'influence, là ils sont bons, ils savent
faire...
En 2004, la branche Accidents du Travail et Maladies
Professionnelles de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAMTS) a
indemnisé 1,4 millions d'accidents du travail. Parmi ces
accidents
environ 700 000 ont donné lieu à un arrêt de
travail. Source :
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fr/accidents_du_travail_2/statistiques_acc_travail_1.php
A l’échelon national, on compte environ 40 accidents du travail avec arrêt de travail pour 1000 salariés. Ce pourcentage, aussi appelé indice de fréquence, est en baisse constante depuis 1950.
Combien d'accidents du travail mortels ?
Une statistique mondiale par le BIT et l'OMS : http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2005/pr18/fr/index.html
D’après une nouvelle estimation du BIT des accidents du travail et des maladies professionnelles1 qui causent la mort de deux millions de personnes chaque année, le risque professionnel est en augmentation du fait de la rapide industrialisation de certains pays développés. D’après une nouvelle estimation du BIT des accidents du travail et des maladies professionnelles qui causent la mort de deux millions de personnes chaque année, le risque professionnel est en augmentation du fait de la rapide industrialisation de certains pays développés.
En France, en 2004, 713 300 accidents du travail avec arrêt,
pour 18 107 000 salariés.
Source : http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/atmp_media/AT-AJ-MP-trim-2006-09.pdf
Accidents mortels en 2004 : 578.
Maladies reconnues professionnelles, mortelles en 2004 : 516.
Autre source avec des chiffres plus élevés : http://www.inrs.fr/inrs-pub
[[1]]
Accidents mortels en 2004 : 626 (661 en 2003).
Maladies reconnues professionnelles, mortelles en 2004 : 581.
La ventilation par sexe n'existe pas dans ces documents. Il
reste de notoriété publique qu'on n'envoie pas les femmes
là où c'est
dangereux ou nocif, on envoie les hommes, de préférence
les
travailleurs immigrés, du reste : bâtiment,
industrie, travaux
publics... Sans parler des maladies professionnelles agricoles dues aux
pesticides.
Regardons les statistiques d'accidents du BTP, à http://www.inrs.fr/htm/statistiques_accidents_travail_maladies.html :
En 2003, le BTP occupe 7,4% des salariés mais recense 16,6% des
accidents avec arrêt et 27,4% des décès, avec 181
décès.
Viennent ensuite les transports, avec 122 décès, puis la
métallurgie avec 80 décès par accidents.
19 155 maladies professionnelles ont entraîné une incapacité permanente, et 581 le décès en 2004.
Mais bon, les maladies professionnelles de la classe ouvrière,
et ses accidents du travail, cela n'intéresse pas ces dames du
Barreau.
Elles, elles n'ont jamais perdu un père, un oncle, ou mari ou un
frère,
ou un fils, d'un accident du travail, et encore moins d'une
leucémie
due aux insecticides, qui ne tuent pas que les insectes.
Alors on va les leurs mettre sous forme médiatique, ces chiffres qui n'intéressent pas la bourgeoise : Toutes les huit heures, un ouvrier meurt d'accident du travail ou de maladie professionnelle. Et il est rare que cet ouvrier soit une ouvrière.
La France est championne d'Europe de l'écart
d'espérance de vie entre femmes et hommes.
Eradiquer les pères fera-t-il baisser la violence ? Les lobbies sexistes misandres victimaires qui présentement escroquent la gauche issue du mouvement ouvrier - exactement comme la direction de l'URSS escroquait tous les mouvements ouvriers du monde - axent leurs campagnes médiatiques sur ce postulat : selon elles, la violence serait mâle, tandis que la féminité serait sagesse et calme. Donc éradiquons les mâles, éradiquons les pères, et tout ira pour le mieux... En tout cas, telle est la politique suivie par notre magistrature. Les promotions de l'Ecole Nationale de la Magistrature demeurent féminines à 80%, année après année.
Sauf que ce principe est complètement faux. C'est dans les couples lesbiens, que la violence conjugale est la plus élevée. C'est également sur des sites gynarques, que l'on trouve des apologies de la torture, de l'esclavage, de la mutilation, et des camps d'extermination des mâles. Vous en voulez des échantillons ?
Le mode de compétition sexuelle oriente tout l'avenir d'une peuplade. Qui contrôle les règles de la sélection sexuelle est maître de l'avenir de la peuplade. Par leurs campagnes médiatiques, de calomnie industrialisée (Tout homme est violent, tout homme est un salopard en puissance, tout homme est un pédophile en puissance, tout magistrat qui nous résiste est un membre d'un réseau pédophile, etc. etc. etc.), les lobbies de la misandrie s'efforcent de ne reproduire qu'un homme qui leur soit entièrement soumis, un homme rose. Et la violence diminue ? Au contraire elle augmente... La biologie humaine est ainsi faite : l'homme mâle adulte accompli calme les jeux et les querelles, il rassure et calme les adolescents, là où la mère omnipotente dans son exercice solitaire du pouvoir en est incapable, il calme les femmes querelleuses. Un fois les pères éradiqués, les survivants sont bien plus anxieux, ils ont perdu leurs repères biologiques et biographiques, ils sont nettement plus violents. Ils ne parviennent plus jamais à devenir des adultes accomplis, leur tour venu. Ils demeurent fusionnels et imbus de leur fantasme d'omnipotence infantile. Et encore heureux s'ils ne sont pas pervertis et corrompus, comme ils le sont invariablement s'ils ont été dressés à servir comme aide-bourreaux d'un de leurs parents...
Les lobbies misandres qui vous entourent, et qui phagocytent la Gauche, vous mentent, se mentent. Quel est leur intérêt réel alors, puisque la prétendue lutte contre la violence conjugale est un mensonge éhonté ? Leur but reste la rapine, l'exaction, le brigandage familial, judiciairement assisté : rafler tous les biens, rafler les domiciles conjugaux, rafler les enfants, endoctriner les enfants sans limites, comme janissaires de leur guerre sexiste, rafler toutes les aides sociales, échapper à la précarité et aux contraintes économiques de la mondialisation, en en reportant tout le fardeau sur les mâles, devenus la nouvelle "classe dangereuse" à intimider et terroriser, à expulser de tout domicile fixe.
Et elles l'avouent par écrit : Lire Agnès Echène à http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1324 ou à http://ladivecie.free.fr/article.php3?id_article=68
Tous les deux ans, votre voiture passe au contrôle technique.
Mais jamais aucun magistrat, aucun avocat, aucun expert judiciaire,
ni aucun parent ne passe au contrôle psychiatrique
périodique. Ça ne
vous choque pas ? Nous si, nous qui les avons vus à
l'oeuvre.
Cadence nécessaire ? Tous les deux ans en temps calme,
passer à tous
les trois mois le temps d'une procédure conflictuelle de
parents.
Et a-t-on les bonnes doctrines psychiatriques pour réussir de la prévention ? Non, même pas. La bourgeoisie est la seule classe sociale qui ait une stratégie judiciaire, seule depuis qu'elle a éliminé les tribunaux seigneuriaux, puis le roi Dès ses débuts sous Louis-Philippe, et la loi de 1838, la psychiatrie débutante s'est constituée comme une branche de cette stratégie judiciaire de la bourgeoisie, sous masque d'apparence médicale. Ecoutez le dicours des experts judiciaires sur Arte : ils vous serinent que la catégorie "maladie mentale", c'est ce qui leur permet d'exempter quelqu'un des conséquences pénales de ses actes, virgule, quand le Ministère Public a déjà reçu des ordres en ce sens. Point. Et avec cela, peut-on détecter les pervers narcissiques et les pervers histrioniques qui organisent le malheur de leur entourage, de leur conjoint, de leurs enfants, de leurs collègues et subordonnés ? Pas du tout, cela n'a jamais été étudié ni pour les besoins médicaux, ni pour la prévention, mais pour soutirer de l'argent du justiciable et de l'Etat.
Fondations scientifiques de l'expertise judiciaire ? Epistémologie ? Pendant 70 ans, jusqu'en 1938, l'Université française a délivré un diplôme de 3e cycle de phrénologie, payant. Et quel était son débouché ? Pardi ! Devenir expert judiciaire agréé ! Pardi ! C'est que ça en rapporte, du pognon, de confirmer au magistrat-qui-vous-aime que le prévenu qu'il n'aime pas, a bien le front bas et les sourcils broussailleux du "criminel né"... Pascal D., médecin, rapporte qu'à la demande de son association de défense des enfants et des pères, il a démonté plus de cent expertises psychiatriques toutes entachées de fraudes et de fautes professionnelles monumentales, toutes ordonnées lorsque le père osait résister aux exigences de la divorçante. Telle est l'instrumentalisation du discours "qui fait savant", au service de l'hypocrisie.
Alors quelle est au moins sa déontologie ? "De toutes façons, je concluerai dans le sens demandé par le magistrat", se vantait oralement un "expert", certain de son impunité totale faute de preuves matérielles. Il avouait ainsi le fondement de la profession d'expert agréé : échanger flagornerie contre corruption.
Alors interrogez des psychiatres d'institution, et des infirmiers psychiatriques ? Leur définition de la maladie mentale est "ce qui invalide des gens au point qu'ils aient besoin de nous comme institution contenante, et si possible soignante". Telle est la dynamique d'institution : promouvoir ce qui justifie son existence. C'est nettement moins mal, mais peut-on mener une politique de prévention avec ça ?
Toujours pas.
Le troisième corrupteur historique à intervenir, c'est l'industrie pharmaceutique, qui dirige de plus en plus la nosographie psychiatrique. Pour ses intérêts, est telle variété de dépression ce qui réagit à telle molécule, que justement nous fabriquons dans notre firme... Comment font-ils ? En devenant le principal financier des travaux de recherches, et des carrières de chercheurs... Héhé !
Peut-on mener une politique de prévention avec ça ? Toujours pas.
Quelle est la faute méthodologique commune à ces trois suffisances ? La pensée juridique, celle qui est flagornée par l'expert judiciaire, est essentialiste, voire nominaliste ; qualifier ou disqualifier quelqu'un lui suffit : sujet + verbe d'état + attribut. C'est ainsi que l'expert judiciaire flagorne l'infirmité logique standardisée du magistrat qui le mande, en lui fournissant des étiquettes toutes posées sur le front des justiciables. Or il est impossible de faire du travail de santé mentale, et a fortiori de prévention, avec de l'essentialisme. Ça ne marche pas ; l'essentialisme a tout faux. De même, la propagande sexiste misandre à laquelle vous avez souscrit lors de vos promesses électorales, est essentialiste, et est une source inépuisable de fautes professionnelles lourdes : selon elle, tout mâle est par essence violent, toute femme est par essence victime, ... et tout magistrat qui ose leur résister est par essence un membre d'un réseau pédophile, etc. etc.
Les pasteuriens ont remporté les premières grandes
batailles de la
médecine contre les grandes maladies, parce qu'ils avaient enfin
une
idée de l'agent pathogène : un microbe. Et enfin un outil
: étudier la biologie de l'invasion d'un organisme par un
microbe, et la biologie de la résistance à cet agent,
d'où les premiers vaccins. Et les
hygiénistes et épidémiologistes ont pu
suivre avec succès, notamment dans les colonies. Tant que la
psychiatrie refuse de rechercher des informations documentées et
d'avoir des idées claires (développementales et
relationnelles) sur les
agents
infectieux, par exemple ces parents qui rackettent leurs propres
enfants au profit de leur narcissisme à eux qu'ils ont, et sur
les processus
pathogènes ou de redéveloppement, elle
demeure
infoutue de piloter une prévention. Ce n'était pas que ce
fut
difficile, mais ce n'était pas une priorité
institutionnelle.
Alors quel est le cahier des charges ?
Lister les compétences qui doivent être atteintes,
à quel âge,
jusqu'aux compétences spécifiques de la vieillesse.
Lister les
transitions entre les âges de la vie, qui posent les
problèmes majeurs.
Lister les compétences parentales et leurs transformations, qui
permettent à leurs enfants de franchir à leur tour avec
succès ces âges
de la vie. Avoir en mains les techniques qui remettent en état
les
individus pour ces transitions de leurs âges. Quel est le fait
basique
qui traverse tout cela ? Les obligations et les loyautés
entre les
générations, entre les conjoints. La seule
appétence sexuelle peut
fonder une grossesse, mais ce sont les loyautés qui fondent une
famille. Seules les loyautés bidirectionnelles, notamment entre
générations, donnent aux individus la base sûre
pour prendre les risques d'évoluer autant que leur âge et
les circonstances l'exigent.
Et il faut tout un village pour élever des parents. Sauf que le
système marchand préfère les gens les plus
isolés, les plus individualistes, les plus égoïstes
et immatures possible, afin qu'ils soient sans défense devant
les injonctions publicitaires. Sauf aussi que ce sont les publicitaires
qui dirigent de fait les grands organes de presse. Ça arrange
bien le système marchand, que les lecteurs et
téléspectateurs soient des infirmes logiques, se
contentant d'essentialisme, dans la plus grande sottise relationnelle.
Comme ça arrange bien l'industrie pharmaceutique, que les
prescripteurs médecins se contentent de prescrire des drogues
psychotropes, sans prendre le temps de s'apercevoir des processus
pathologiques à l'oeuvre, des processus relationnels.
Qui est déjà rompu à cela, élever des parents ? En France, une petite minorité de thérapeutes familiaux, ou systémistes. C'est une compétence qui fut inventée aux Etats Unis, et qui est bien plus développée en Italie qu'en France. Tant pis pour le cocorico : la France est retardataire. Il nous faut chercher le savoir-faire là où il est, pour la médiation familiale, et pour la thérapie des adultes sous mandat judiciaire. Pour pouvoir rendre la médiation obligatoire, il nous manque en France deux ou trois milliers de médiateurs familiaux, qui sachent respecter chaque membre d'une famille, qui respectent même les mâles. Et on n'a pas forcément sous la main les universitaires nécessaires à leur formation. On n'a pas forcément non plus les magistrats capables de tenir leur rôle de superviseur dans une équipe thérapeutique avec contrainte. Sauf une toute petite minorité de personnalités exceptionnelles, il faut les former, et les superviser, avec une éthique rigoureuse. Et cette fois avec des outils méthodologiquement corrects et efficaces, en prise sur les dialectiques relationnelles sur lesquelles intervenir.
A l'heure actuelle, nous constatons au quotidien que les
professionnels qui oeuvrent autour de la famille, surtout autour des
tribunaux, n'ont aucune déontologie. Par tradition de caste
d'une part, par calcul de maximisation des profits d'autre part, ils
privilégient les calculs les plus pervers et les plus fourbes.
Il ne faut pas s'ébahir du résultat... Dissimulation de
jugements, escamotages de pièces nécessaires
à la cause de leur client. Tout leur est bon du moment que
ça maximise le gain et/ou la puissance de leur réseau
d'influences. Le monde juridique, notamment le monopole d'avocats, est
le pire qui soit pour s'occuper de familles et d'enfants.
C'est bien pourquoi nous
avions
rédigé et publié un projet de Code de
déontologie pour la famille. Il
est lisible aux adresses :
http://www.unaf.fr/forums/viewtopic.php?t=59 ou
http://deonto-famille.info/index.php?topic=7.0 ou
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=19&Itemid=9
Avec ces compétences là, et la prévention qui en
découle, oui, on
peut diminuer la violence dans les familles et autour des familles.
Mais certainement pas avec les avocates du lobby misandre
à
qui vous avez prêté l'oreille jusqu'à
présent. Tout ce qu'elles savent
faire, c'est désigner des boucs émissaires. Exactement
comme lors de
l'occupation nazie de Paris, sitôt finie la
frénésie du pillage
individuel, un des premiers gestes culturels de l'occupant fut de faire
projeter "Le juif Süss"
dans les cinémas parisiens : la calomnie
industrialisée qui justifie d'avance les exactions et les
meurtres.
Une politique de prévention, c'est possible, mais justement pas
avec
les groupes de pression à qui vous cédez jusqu'à
présent, qui
déshonorent la Gauche et le parti de Jean Jaurès, et qui
bafouent les
principes de la République. Une politique de prévention,
c'est
possible, mais il vous faut changer d'alliés, quitter les
idées toutes
faites, adopter une démarche éthique, scientifique et
managériale, à
l'opposé des slogans électoraux vite faits mal
faits.
Il est juste
de rappeler que les autres acteurs de la vie politique sont tout aussi
gravement compromis dans le laisser établir la situation
actuelle.
Les lois du 4 mars 2002 ont été
bafouées si facilement parce que leurs auteurs n'ont jamais
mesuré l'ampleur des complicités perverses dans et autour
des tribunaux. Les gouvernements successifs n'ont rien fait non plus
pour remédier aux dérives institutionnelles. Aucun
homme politique n'a pris la mesure ni du pouvoir de la
propagande sexiste misandre, ni de l'autonomie de fait de la caste en
toges noires, qui rejette, dénature, et bafoue la loi à
son idée, selon
ses réseaux de trafics d'influences, en toute
irresponsabilité.
Et
cela bien que le rapport de la commission d'enquête parlementaire
animée par Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ait
pointé la
pénétration de l'appareil judiciaire de la région
PACA par la mafia via
les loges maçonniques : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i2311-612.asp
et notamment http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i2311-612.asp#P294_48947
Il n'existe à notre connaissance qu'une seule ébauche de typologie des délinquances judiciaires collectives, à http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=24&Itemid=45. Or seule une typologie structurée permet de passer du travail du journaliste enquêteur, à ceux du scientifique, puis du responsable politique.
Pour des raisons diplomatiques, la rédaction ci-dessus a glissé bien
trop rapidement sur les deux formes de délinquances judiciaires
collectives, auxquelles les pères, leurs enfants et leurs secondes
compagnes sont confrontés quotidiennement en affaires familiales :
Type 2 : La délinquance judiciaire franc-maçonne,
Type 5 : La délinquance judiciaire gynarque.
Nous constatons quotidiennement que dans une majorité de juridictions, le premier principe de procédure républicain, le principe du contradictoire, est systématiquement bafoué. Cela, sous le couvert du huis clos, qui interdit la présence de témoins gênants, tels que des journalistes d'investigation, et des représentants d'associations de victimes de ces dérives mafieuses.
Nous constatons aussi que nombreux sont les témoins et victimes qui craignent que leurs témoignages paraissent sous leur noms propres, de peur de nouvelles représailles de la part du conglomérat judiciaire. Autrement dit : ils sont terrorisés, exactement comme on peut l'être par un pouvoir despotique, ou par un pouvoir mafieux. Au 18e siècle déjà, Montesquieu remarquait que l'état despotique repose sur la crainte, alors que l'état républicain repose sur la vertu. Montesquieu ignorait le despotisme mafieux, alors que nous, nous l'avons rencontré, au tribunal...
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Signataires :
Michel Herman, journaliste.
Jacques Lavau, ingénieur de recherches retraité,
licencié en psychologie.