En 1927, Erwin Schrödinger avait présumé prouver que la diffusion
d'un photon gamma ou X par un électron étudiée par A. H. Compton, relevait
de la loi de Bragg, par interférences sur les réseau d'ondes
brogliennes. Toutefois cette démonstration était prématurée et est
erronée : seul le réseau d'ondes temporairement stationnaires dans le
repère du centre d'inertie, résultant du battement entre les ondes
Dirac-Schrödinger (= Zitterbewegung) de l'aller et du retour de
l'électron, donne la bonne équidistance requise par la loi de Bragg.
L'équidistance Bragg-Schrödinger est électromagnétique (Dirac 1930 -1957, Schrödinger 1930).
Les conditions de Bragg impliquent une largeur et une profondeur de l'ordre de la douzaine, voire deux douzaines de distances interatomiques pour la largeur et la profondeur de l'interaction entre électron et photon. C'est incompatible avec le mythe des "aspects corpusculaires", mythe pourtant hégémonique à ce jour.
In 1927, Erwin Schrödinger presumed to have shown that the Compton scattering between an electron and a X photon, is relevant of the Bragg law, computed in the frame of the center of inertia. However, his demonstration could not use in 1927 the right equidistance for the Bragg law. Only the Dirac-Schrödinger electromagnetic waves, whose spatial and temporal frequencies are the double of the Broglian (spinorial) ones, provide the right equidistance for the Bragg law. The lattice of electromagnetic planes that reflect the photon, results of the superposition of incoming and departing electronic waves (Dirac 1930 -1957, Schrödinger 1930).
The Bragg conditions imply about one or two dozens of interatomic distances for both the depth and the width of the interacting photon and electron. So once again, there are no "corpuscular aspects" in the real physical world. Only waves, emitters and absorbers.
Conservation de l'énergie:
Conservation de la quantité de mouvement selon l'axe du photon incident:
et selon l'axe perpendiculaire où la quantité de mouvement est nulle
En résolvant ces équations, on obtient
Là les calculs se simplifient puisque le photon ne change ni de fréquence ni d'énergie, juste de direction. Fixons qu'il arrive de la gauche, en descendant d'un angle , et continue en remontant du même angle. L'électron ne change pas d'énergie, mais juste de sens de la vitesse. On néglige l'énergie de liaison initiale de l'électron au solide.
Impulsion selon z'z transmise par le photon à l'électron : - (signe - : descendante si l'axe z'z est vertical montant).
Equilibrée par le changement de celle de l'électron : (premier calcul non relativiste)
forme relativiste.
D'où la vitesse d'arrivée et de fuite de l'électron : (premier calcul non relativiste)
On en déduit sa vitesse de phase :
Or on connaît bien la période intrinsèque de l'électron,
D'où sa longueur d'onde broglienne :
On remarque que cette longueur d'onde ne dépend pas du tout de la masse de l'électron, et serait la même pour toute autre particule (chargée ou même pas chargée) sujette à diffusion Compton. Elle ne dépend pas non plus de la constante de Planck. Elle ne dépend que l'angle de déviation du photon, et de sa période ou de sa longueur d'onde avant et après la diffusion.
Guidés par ce que nous savons déjà faire en réfraction et
réflexion sur un dioptre, il nous faut calculer l'émission du miroir à
photon, qu'a constitué cet électron.
La partie horizontale, selon l'axe x'x, est invariante. Sa longueur d'onde est
La longueur d'onde de la partie pénétrante, et aussi bien de la partie réfléchie du photon est
Ces deux longueurs d'onde, celle de l'électron rebondissant, et de la partie réfléchie du photon, sont égales.
Jusqu'ici, le calcul n'a pas pu donner l'ordre de grandeur des extensions spatiales du photon X et de l'électron. On sait juste, pour avoir assez utilisé la raie du molybdène en radiocristallographie des métaux ( du cuivre ou du cobalt en minéralogie), que sa longueur d'onde est comparable avec les distances interatomiques dans les métaux, et que les électrons de la liaison métallique sont peu liés, et surtout peu localisés, s'étendant sur une à deux dizaines de distances interatomiques (et les phonons aussi, voire bien plus vastes). Cela joint aux exigences géométriques de la diffraction sur des plans interatomiques, amène à conclure que et le photon, et l'électron sont larges et profonds de quelques dizaines de distances interatomiques tout au long de leur interaction Compton.Prenons un cas de forte déviation du photon, deux fois 30°, soit
La longueur d'onde moyenne de la raie incidente est 0,070926 nm
D'où la projection extérieure à la direction de propagation de l'électron : = 0,070926 nm x 2 = 0,141852 nm.
D'où l'on tire la vitesse de l'électron :
Soit une vitesse non relativiste, 1,7% de c. Et ce serait encore moins relativiste aux basses déviations.
Puis passer dans le repère de l'électron entrant, qui sera assimilé à celui du labo, et l'on devrait retrouver les formules expérimentales d'Arthur Compton.
Avec toutefois les sources d'erreurs suivantes :
C'est le n° 1, le niveau de Fermi, la source la plus grosse d'élargissement des raies Compton, en plus du fait que la raie X est un doublet.
Composante verticale du vecteur d'onde gamma sortant = vecteur d'onde électronique entrante.
Mais à ce stade du calcul, la physique de l'interaction nous est encore inconnue.
L'échec est garanti si l'on tente d'étendre à ce domaine la modélisation en objet massif qui ralentit, puis repart dans l'autre sens, avec une accélération moyenne finie durant le temps de l'interaction. En 1926 (Schrödinger 1926) Erwin Schrödinger nous avait montré le chemin en montrant que l'émission d'un photon est le résultat du battement d'une onde électronique entre son état final et son état initial. Ici aussi, il faut faire battre entre eux l'état initial "montant" et l'état final "descendant" (selon le sens choisi pour la figure). Durant ce battement, un état intermédiaire contient une onde broglienne stationnaire, mis à répartir entre quatre composantes de Dirac, dont deux à rebrousse-temps et à fréquences négatives.
Il apparaît une autre contrainte, dont nous ne savons pas si elle a été expérimentalement vérifiée, ni même si elle est expérimentable : la polarisation électrique est nécessairement dans le plan de la figure.
Si d est la distance interréticulaire, est l'angle du rayon incident sur le plan réticulaire, ou moitié de l'angle de déviation totale, la longueur d'onde du rayonnement incident, et n un entier, ordre de la réflexion :
Preuve : arrivant sous l'angle α sur les plans réticulaires AB
etc., l'onde monochromatique réfléchie par le plan suivant présente une
différence de marche égale à BC - HC. La première réflexion n'existe que
si BC - HC vaut exactement une longueur d'onde. Dans le triangle
isocèle ABC, d = AB = BC
Tandis que dans le triangle rectangle BCH, CH = BC .
La différence de marche entre les deux ondes est BC - CH = BC = 2 BC . = 2 d
Or la longueur d'onde broglienne calculée ci-dessus, celle utilisée
par Erwin Schrödinger en 1927 (Schrödinger 1927) ne nous donne que la
réflexion d'ordre deux : .
Une réflexion de faible intensité, tandis que devrait apparaître à
l'expérience l'autre réflexion, d'ordre 1, forte, qui n'est jamais
observée (et qui violerait les lois de conservation de
l'impulsion-énergie)...
Quod Erat Demonstrandum !
C'est bien la fréquence spatiale du Tremblement de Schrödinger, stationnaire durant la réflexion de l'électron sur le photon, qui satisfait à la condition de Bragg pour un réflex au premier ordre, donnant exactement la diffusion Compton du photon incident.
On se proposait de mettre en évidence le mécanisme physique et
ondulatoire qui rendrait compte de la diffusion Compton. Mission
accomplie : c'est l'équidistance des ondes temporairement
stationnaires de Dirac-Schrödinger qui satisfait à la condition de
Bragg, pour la diffusion au premier ordre. Qu'Erwin
Schrödinger n'ait pas lui-même corrigé en 1930 son erreur de 1927 donne
la mesure de la démoralisation minutieuse que Bohr et Heisenberg
avaient obtenue sur lui (Segrè 1984, Selleri 1986). Par exemple, on n'en trouve nulle trace dans
sa conférence Nobel, de 1933, où les deux dernières pages dénient tout le travail des pages précédentes.
Autres conséquences :
Vu l'étendue spatiale d'un électron de conduction au
niveau de
Fermi, l'interaction Compton électron-photon n'impose à cet apex qu'une
contrainte modeste de pincement des fuseaux de Fermat, de l'ordre de
quelques nanomètres, tandis que les conditions réactionnelles aussi
bien à l'émetteur précédent qu'à l'absorbeur suivant, tant pour le
photon X que pour l'électron, peuvent être plus pincées ; le détail
dépend de la physique précise de ces absorbeurs et émetteurs. On sait
que les phonons ne peuvent être petits : ils sont échantillonnés sur de
grands nombres d'atomes. Il en résulte que les électrons de conduction
non plus ne peuvent être rendus petits : ils rebondissent avant tout
sur des phonons, avec un libre parcours moyen dans le cuivre à
l'ambiante de 200 Å. La distance interatomique dans le cuivre est de 256 pm. On peut évaluer la longueur individuelle de chaque électron de conduction vers 25 distances interatomiques, soit 6,4 nm. Compton
utilisait la raie K
du molybdène, en réalité un doublet, de longueur d'onde moyenne
0,070926 nm. Nous
en concluons que la réaction Compton s’étend sur
=
90 243 longueurs d’onde de la raie K
du molybdène. Vu l'ensemble des approximations, comptons que la diamètre de l'apex réactionnel électron + gamma ⇒
électron + gamma est dans l'ordre de grandeur de 3 à 10 nm.
L'électron réintègre sous les lois physiques, et cela individuellement. Cela semble une platitude, mais sous la mythologie standard (Greiner 1935, Charpak, Omnès 2004, Hawking, Mlodinow 2010), chaque quanton échappait individuellement à toutes lois physiques, n'y étant soumis que de manière statistique sur les grands nombres, par l'intermédiaire d'un mécanisme physique totalement mystérieux, mais postulé quand même.
Il n'est plus nécessaire de postuler un mécanisme physique exorbitant, jamais observé ni théorisé, qui réussirait à transmuter magiquement photons ou électrons en quelque "petit corpuscule", voire pis : "corpuscule ponctuel".
Remerciements à Lev Lvovitch Regelson, qui a accompli un acte de résistance inouïe : rendre accessible à tous un article d'Erwin Schrödinger, à l'adresse http://www.apocalyptism.ru/Compton-Schrodinger.htm
P.A.M. Dirac. The Principles of Quantum Mechanics. Oxford University Press, ed 1958. § 69.
Greiner 1981 : W. Greiner. Relativistic Quantum Mechanics ; Wave Equations. Springer Verlag, ed. 1997.
Schrödinger 1926 : An Undulatory Theory of the Mechanics of Atoms and Molecules. The Physical Review, 28, (1926), 1049-1070
Schrödinger 1927 : E. Schrödinger. Über den Comptoneffect. Annalen der Physik. IV. Folge, 62. http://www.apocalyptism.ru/Compton-Schrodinger.htm
Adresses signalés par : Lev Lvovitch Regelson. Compton effect: Schrödinger's treatment in : The Science Forum - Scientific Discussion and Debate. http://www.thescienceforum.com/viewtopic.php?p=235655 Lien changé : http://www.thescienceforum.com/physics/18025-compton-effect-schroedingers-treatment.html
Schrödinger 1930 : Über die kräftefreie Bewegung in der relativistischen Quantenmechanik. Sitzungsberichte der Preußischen Akademie der Wissenschaften. Physikalisch-mathematische Klasse, (1930), 418-428
Schrödinger 1933 : Nobel Lecture, December 12, 1933. The Fundamental Idea of Wave Mechanics.
http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/schrodinger-lecture.html
http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/schrodinger-lecture.pdf
Selleri 1986 : Franco Selleri. Le grand débat de la théorie quantique. Flammarion, Paris 1986.
Anti-références, un bouquet de ce qu'il ne faut pas faire (rassemblé
à : http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,887.0.html ) :