[Précisions sur Pierre Lavau, petit frère de Georges Lavau : privé]

    Jean Leca a pu m'apporter des précisions sur les incidents drolatiques lors de l'école d'été à la Chartreuse de Currières (1961) : quand Georges "a obtenu le premier prix de Lecaricature décerné par Lecarandache, a soulevé l'enthousiasme des foules par son exégèse subtile, didactique et nuancée des articles de Jean Cau".
- Et c'était quoi, ton exégèse subtile, didactique et nuancée ?
- Oh ! j'ai explosé ! J'ai dit : Jean Cau, c'est un con, c'est le roi des cons, et ça a toujours été un con !


    IPCC = Intergovernmental Panel for Climatic Change. Les statuts de ce clergé Intergouvernemental spécifient qu'il est payé pour mentir conformément aux ordres des politiques (lesquels obéissent à... mais c'est là l'objet de l'enquête encore à faire).
Francisation en "GIEC" : Groupe Intergouvernemental d'Experts en climatologie.
Des traductions plus incrédules de ces sigles circulent. Je ne suis pas le fils de Georges pour rien.

    Il me semble bien que vous avez navigué en croisière, et que Errol Bruce peut vous être un auteur familier : "Deep sea sailing", en français "La croisière en haute mer". Cette officier de sa Gracieuse Majesté avait reçu l'ordre de gagner la course des Bermudes, avec "Samuel Pepys", voilier de la RNSA, et l'équipage de son choix parmi les cadets de la Royal Navy. Parmi les rechanges presque impossibles à avoir à bord figure le verre vert de feu de tribord. "Ce que nous avons trouvé de plus approchant fut une feuille de laitue. Bien peu de lumière passait à travers, et elle n'était pas verte. Mais le cadet que j'avais envoyé à l'avant me fit le rapport que la lampe était allumée, et que la feuille était verte. Peu après, il quitta la Navy et entra dans la haute politique.".
 
    C'est à peu près comme cela, avec ce genre de truandages et de coq-à-l'ânes que sont trafiquées la majorité des publications traitant de sujets sous influence carbocentrique. Quand ils sont scientifiques, les auteurs prennent généralement soin de ne pas écrire de trop grosses conneries dans le corps de l'étude, puis font la conclusion et le résumé qu'exige la bureaucratie qui distribue ou coupe les crédits. Pas suicidaires, quand même ! Jaques Duran en a épinglé comme cela des douzaines, style "Mais demeurons vigilants ! L'arrêt du Gulf Stream peut quand même survenir d'un siècle à l'autre !", après avoir prouvé tout au long de la campagne de mesures, qu'aucune tendance de ce genre n'existait.

    J'ai publié l'analyse du cas d'une publication sous direction portugaise réalisée à Lisbonne, dont Hervé Cochard est co-signataire. La conclusion et le résumé contredisent le corps de l'étude. J'avais tardé à interroger Hervé Cochard : pourquoi se laisse-t-il prendre à ce jeu ? Cartes sur table :
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1954.msg4611.html#msg4611.
L'étude : http://herve.cochard.free.fr/pdf/Vaz-et-al-2012.pdf
Vaz M, Cochard H, Gazarini L, Graça J, Chaves MM, Pereira JS 2012. Cork oak (Quercus suber L.) seedlings acclimate to elevated CO2 : Photosynthesis, Growth, Wood Anatomy and Hydraulic Conductivity. Trees, Structure and Function 26:1145–1157

    En résumé du résumé : « Avec l'aide d'un doublement en CO2 atmosphérique, les pousses de chêne-liège ne tirent pas une résistance accrue aux sécheresses, donc ça n'apporte rien. »

    Toutefois, une lecture attentive des tableaux de résultats alimente une toute autre conclusion.
http://deontologic.org/impostures/ressources/GIEC/Vaz_Table1.jpg
http://deontologic.org/impostures/ressources/GIEC/Vaz_Table2.jpg
On constate qu'à six mois d'atmosphère enrichie, les jeunes pousses font 8,31 g de feuilles contre 2,74 g aux témoins, soit trois fois plus, 8,51 g de tiges contre 2,13 g soit quatre fois plus, et 7,91 g de racines contre 3,53 g, soit plus de deux fois plus (x 2,24 exactement).

    Certes à neuf et quinze mois, les développements en tiges et feuilles s'égalisent progressivement, tandis qu'au contraire la différence en développement racinaire augmente de beaucoup. 15,36 g de racines en plus pour les plants favorisés en dioxyde de carbone, en conditions d'humidité de sol optimale, et 14,44 g de racines en plus, en conditions de stress hydrique.
Or c'est justement le développement racinaire qui est pour le jeune plant, l'investissement-clé en résilience aux sécheresses. Le poids total moyen du plant à quinze mois, en condition de stress-sécheresse, passe de 75,47 g à 120,56 g en conditions d'enrichissement en dioxyde de carbone, amélioration répartie entre les trois développements : racines, tiges et feuilles.

    Il s'agit bien d'un succès complet (attendu et déjà bien documenté dans la littérature scientifique et dans la pratique des cultures en serres), que soit par conformisme de meute, soit par flagornerie envers une bureaucratie vendue au carbocentrisme, les auteurs présentent officiellement comme un échec, sous couleur du concept mystérieux et non défini de « acclimatation ».

    De plus, prisonniers de leur spécialisation pointue dans la conductivité hydrique du xylème, les auteurs ne font aucune analyse de la dynamique forestière et des sols forestiers sur plusieurs générations. Ces pousses nettement plus vigoureuses quand le dioxyde de carbone manque moins, font une meilleure couverture du sol, qui du coup transpire moins à lui seul, et laisse davantage d'eau aux évaporateurs végétaux, qui en font un usage nettement amélioré. Et les feuilles tombées au sol en renouvellement permanent font une litière plus abondante, conduisant progressivement à un sol plus riche, plus profond, retenant mieux l'eau.

    Le spécialiste est un monsieur qui sait beaucoup de choses sur peu de chose, et à la limite tout sur rien du tout. Ne leur aurait-il manqué de la pratique de la sylviculture ? Et la fréquentation de quelques pédologues ?

    Il suffit d'ouvrir un cours de physiologie végétale, comme celui-ci en ligne à Jussieu, http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese-cours/01-organismes.htm pour apprendre que seules 2 % des espèces végétales terrestres se sont adaptées à la pénurie actuelle en dioxyde de carbone atmosphérique : à savoir les cactées, des plantes grasses et l'ananas, qui ont une filière photosynthétique en CAM (pour Crassulacean Acid Metabolism = métabolisme acide des Crassulacées), d'autre part le maïs, la canne à sucre, le sorgho et certains millets, qui ont une filière "en C4" (4 atomes de carbone dans la première molécule synthétisée : malate ou aspartate). Ces espèces là sont très récentes : 20 millions d'années et moins, soit le début du Miocène, lors d'une forte glaciation qui a entraîné une pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique encore pire que l'actuelle : 0,2 % seulement.
Toutes les autres plantes (en C3) s'adaptent à la pénurie en ouvrant davantage leurs stomates, donc en évaporant davantage d'eau. Ce qui les fragilise devant les stress hydriques éventuels. C'est bien documenté en paléontologie végétale. Exemple : les feuilles fossiles de bétulacés à Lille Gribsø.

    Le minerai exploité par la photosynthèse est le dioxyde de carbone. Soit atmosphérique si c'est une plante aérienne, soit dissout dans l'eau si c'est une plante aquatique, ou une algue, ou une cyanobactérie. 98 % des espèces de plantes aériennes, dont TOUS les arbres, souffrent actuellement de la pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique, et n'atteindraient leur optimum qu'avec une teneur triple de l'actuelle. Il a été prouvé par observations satellitaires un net reverdissement dans les zones sahéliennes et arides sur les trente dernières années. Compatible avec une récente atténuation de la pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique. Lien : http://www.pensee-unique.fr/news.html#arid

    J'avais détaillé cette fraude  à "Le dioxyde de carbone menace les forêts", obligée par la bureaucratie du CNRS et des organismes comparables d'Europe, dans
 http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fraude-a-70-des-arbres-menaces-153196

    J'avais détaillé les ruses utilisées pour compromettre des milliers de scientifiques naïfs, qui furent par exemple utilisées pour compromettre Sylvain Delzon et Hervé Cochard, mais aussi des milliers d'autres, avec tous les intergrades entre les militants convaincus, et les corruptibles parce qu'il faut bien faire bouillir la marmite familiale : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/ces-ruses-pour-compromettre-des-154986

    Spécialiste des marmottes alpines, et plutôt intéressée par les tactiques adultérines chez les femelles marmottes, Marion Tafani a avoué "De nos jours il est difficile de passer à coté de la thématique des changements climatiques. ". Lien : http://projetmarmottealpine.org/marion-tafani/
Et quand les dites marmottes souffrent de l'enneigement exceptionnel de l'hiver 2013, qui empêche leur alimentation au réveil printanier, les croyants et militants persistent à claironner que "Les marmottes souffrent du réchauffement climatique", et à taper furieusement sur la goule des incroyants.
http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,146655.0.html

    Et le reste est à l'avenant. Jamais depuis deux siècles la communauté scientifique n'avait été bernée et manipulée à ce point. Certes, avant le 19e siècle, par la papauté, qui ne tolérait aucune dissidence chez ses subordonnés... Friedrich Engels ironisa lourdement sur les batailles que perdit la papauté contre les naturalistes, tout au long du 19e siècle. Dans quarante ans, nos descendants ironiseront de même sur les démentis cinglants que les faits auront infligés aux prophéties des climastrologues carbocentristes qui actuellement détiennent le monopole sur la presse et les politiques.

    C'est assez lourd pour aujourd'hui.

    Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments amicaux et respectueux.






 Lavau

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