Le baron de Thunder-ten-Tronckh, et une des plus puissantes historiennes des U.S.A.

Voltaire nous avait appris que le baron de Thunder-ten-Tronckh était un des plus puissants seigneurs d'Allemagne, car son château avait des portes et des fenêtres. Naomi Oreskes est une historienne qui fait autorité en "climatologie", car elle connaît l'existence de l'ouragan Katrina en 2006. Elle fait aussi autorité en psychopathologie, du moins chez les croyants en la mythologie carbocentriste, car elle publie que les scientifiques incroyants, qui ne partagent point la foi carbocentriste, sont tous des corrompus, stipendiés à milliards par les cigarettiers, les pétrolières et les charbonnières, et "qui ont des problèmes d'EGO hypertrophié".

Son usage par les meutes de croyants carbocentristes :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/29/des-chercheurs-touchent-beaucoup-d-argent-pour-attaquer-la-science_1677518_3244.html
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/files/oreskes.%20La%20recherche.pdf
En partie, elle est paranoïaque par emprunts culturels, par destination dans une clique paranoïaque, qui a énormément d'inavouables à celer.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=1973.0
Le coup du "Ego hypertrophié", les cathos nous avaient déjà fait le coup quand j'étais minot, avec leur "péché d'orgueil". On peut présumer que les protestants d'Amérique ne sont pas plus honnêtes, vu leurs solides traditions de petits ayatollahs.

Depuis 2004 (probablement 2002, à l'en croire), la totalité de son oeuvre politico-universitaire est consacrée à de la militance carbocentriste.
Deux exemples de son invocation à chaque fois qu'un militant du mythe carbocentrique est mis en difficulté par des arguments scientifiques qu'il n'avait pas prévus :
Citation de : Marc Dubois dit "Mad".
    j'incite vivement les personnes intéressées par les méthodes de désinformation utilisées par l'industrie (méthodes qui ne fonctionnent pas trop mal apparemment) à lire "Merchants of Doubt: How a Handful of Scientists Obscured the Truth on Issues from Tobacco Smoke to Global Warming" (traduit en français sous le titre "Les marchands de doute") de Naomi Oreskes & Erik M. Conway

    Citation
        Voir Vincent Courtillot à Strasbourg, sur les erreurs du GIEC.
Citation de "NikoJorj" :
    Ah, oui, Courtillot qui croit que la terre est plate!
    Autant je trouve très sain de pointer les incertitudes autour des connaissances actuelles (et oui, le rôle des océans et du phytoplancton dedans n'est peut-être pas négligeable), autant un argument de l'envergure de Courtillot fait nettement plus lobby pétrolier (ou au moins ego hypertrophié)...
Déroulons les adresses données par "NikoJorj" :
"qui croit que la terre est plate" =
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr/

"ego hypertrophié"= http://sciences.blogs.liberation.fr/home/files/oreskes.%20La%20recherche.pdf

Avec sa débauche de proclamations qu'elle détient La Vérité ("Truth... truth.... truth"), Naomi Oreskes s'inscrit évidemment dans l'histoire des Etats-Unis, dont une large part de l'immigration fondatrice se composait de sectes protestantes dissidentes, et qui demeurent de nos jours riches en petits ayatollahs prêts à établir toutes sortes de dictatures. Aux Etats, le fanatisme sectaire est un symptôme parfaitement bien accepté, que presque personne ne suspecte ; telle est
leur tradition culturelle. Une partie en a été exportée chez nous : la tyrannie du "politically correct", et avant cela le misandrisme victimaire à la Kate Millet ou Andrea Dworkin ou Valerie Solanas, et avant cela encore des sectes millénaristes voire mafieuses telles que les Témoins de jéhovah ou la scientologie.

Voilà une meute qui raisonne par insultes, couvre de haine et d'accusations immondes quiconque commence à percevoir puis démasquer avec des arguments scientifiques l'ampleur de leur bluff et de leurs fautes professionnelles :
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr
http://www.realclimate.org/index.php?p=504
http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article1289
etc.
Et de Naomi Oreskes :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/29/des-chercheurs-touchent-beaucoup-d-argent-pour-attaquer-la-science_1677518_3244.html
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/files/oreskes.%20La%20recherche.pdf

Quelle articulation entre la pathologie de meute et la pathologie individuelle ?

Si on veut discerner la pathologie individuelle de N.O. de celle de sa meute militante, il faut fouiller de plus près sa biographie.
Historienne, se dit-elle ? Où sont ses travaux sur les histoires des climats ? Que sait-elle au juste, hormis l'ouragan Katrina de 2006 ?

Historienne des sciences, se dit-elle ? Alors que sait-elle de l'histoire des erreurs précédentes, et des processus de corrections ? Là encore mystère total.
Où et quand Naomi Oreskes est-elle invoquée pour quelques travaux qui seraient d'histoire ?
Allons aux sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Naomi_Oreskes
http://history.ucsd.edu/people/faculty/oreskes-naomi.html
http://history.ucsd.edu/_files/N%20Oreskes%20updated%20CV%20June%202011.pdf
Depuis 2004 (probablement 2002, à l'en croire), la totalité de son oeuvre politico-universitaire est consacrée à de la militance carbocentriste, sans la moindre once de méthodologie scientifique ni de déontologie scientifique.

Sa façon de frauder (Truth ! Truth ! Truth !) m'évoquait irrésistiblement d'autres fraudeuses professionnelles politico-universitaires, genre Louise Langevin qui assure avoir des raisons sérieuses de dissimuler son prétendu corpus de sa prétendue étude. Bingo ! Exactement la même façon de s'abriter sous le paranoiacally and terroristically correct à la mode :
Citation
    She has also written on the under-acknowledged role of women in science, discussed in the prize-winning paper "Objectivity or heroism? On the invisibility of women in science" (OSIRIS 11 (1996): 87-113)

Noami Oreskes brandit bien haut dans son titre qu'au nom du Saint Office, elle est au service de la "Vérité" ("Truth"), contre les incroyants qu'il faut tous brûler, au nom du Saint Office. Mais où sont les études de Naomi Oreskes, en matière de physique de l'atmosphère, de physique du rayonnement, d'océanographie et oscillations océaniques, de physique du Soleil, de sédimentologie, de physique des nuages, de géochimie, d'hydrologie, de néosynthèses marines, d'érosion chimique des continents, de physiologie des sols, de physiologie végétale, de géologie, de paléogéographie, de volcanologie sous-marine, enfin tout ce qu'il faut pour être en état de distinguer "Truth" de "bluff", en matière de Pachauri-Jouzelo-religion ?

Bah non ! Sa méthode pour distinguer le vrai du faux consiste à faire des statistiques pour déterminer qui est vainqueur en nombre de publications, et qui est vaincu. Ou autrement dit : qui détient les comités de lecture, et qui en est exclu.

Facile de taper sur ceux qui ont perdu, ou la façon de faire l'histoire sans risques :
The Rejection of Continental Drift: Theory and Method in American Earth Science. Oxford University Press, 1999, ISBN 0-19-511733-6

Citation :
    Oreskes wrote an essay on science and society Beyond the Ivory Tower: The Scientific Consensus on Climate Change in the journal
Science in December 2004.[6][7][8]

    In the essay she reported an analysis of “928 abstracts, published in refereed scientific journals between 1993 and 2003 and published in the ISI database with the keywords ‘global climate change’”.[6] The essay stated the analysis was to test the hypothesis that the drafting of reports and statements by societies such as the Intergovernmental Panel on Climate Change, American Association for the Advancement of Science and National Academy of Sciences might downplay legitimate dissenting opinions on anthropogenic climate change. After the analysis, she concluded that 75 percent of the examined abstracts either explicitly or implicitly backed the consensus view, while none directly dissented from it. The essay received a great deal of media attention from around the world and has been cited by many prominent persons such as Al Gore in the movie An Inconvenient Truth.

Oreskes, Naomi, 1996.  “Objectivity or heroism? On the invisibility of women in science”. OSIRIS 11: 87-113.
Toujours s'abriter dans une mythologie paranoïaque dominante : "Nous les femmes qui sommes toutes des victimes et devons nous venger de l'existence des Zautres, les horribles incroyants !".

Naomi Oreskes donne le change aux naïfs, car elle s'abrite toujours derrière les mythes d'une meute paranoïaque puissante (au nombre de deux à ce jours) ; on pourrait argumenter qu'elle n'est que paranoïaque fonctionnelle. Toutefois le clinicien en a les oreilles qui remuent : on ne se calfeutre pas ainsi systématiquement dans des meutes paranoïaques si on n'a pas derrière au minimum une tradition paranoïaque dans sa famille d'origine. Au minimum...
Au reste, depuis le temps qu'elle accumule les fraudes inavouables sous couvert de sa puissante meute de fraudeurs à l'évolution climatique, elle aussi a accumulé des raisons de devenir ouvertement paranoïaque à titre personnel, à supposer qu'elle ne l'aurait pas été depuis l'origine.

Le chemin de la puissance médiatique.

Et voilà comment Noami Oreskes est devenue une des plus puissantes historiennes des Etats-Unis, et accueillie avec adoration par les journaleux du Monde : en ne faisant plus aucun travail scientifique d'historien, mais en ne faisant plus que de la politique, de la politique, et encore de la politique, au service de la fraude à l'évolution climatique, et de la spéculation sur les indulgences-carbone.



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