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Préparation d'assassinat, sept ans aujourd'hui.

 
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Jacques Lavau



Inscrit le: 04 Aôu 2003
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MessagePosté le: Mer Aôu 18, 2004 1:28 pm    Sujet du message: Préparation d'assassinat, sept ans aujourd'hui. Répondre en citant

Préparation d'assassinat, sept ans aujourd'hui.


Telle que pratiquée par Voltaire, Montesquieu et Swift, l'ironie consiste à se déporter de son propre point de vue, et à exprimer de l'intérieur tout l'inavouable de la stratégie et de la bonne conscience des monstres. Ainsi dans sa Modeste proposition, J. Swift a proposé que les propriétaires terriens anglais, après avoir sucé la moëlle des pères irlandais, dévorent leurs fils en rôti ou en fricassée. Ainsi Montesquieu fit une apologie de l'esclavage des nègres, qui ne laissait plus nul doute sur la monstruosité des justifications en usage en France, et Voltaire laissa des pages inoubliables, vantant la beauté des boucheries héroïques...

Voici aujourd'hui sept ans que j'ai dû, à mon tour, trouver ce mode ironique pour prévenir deux vieux amis, et les deux femmes qui à elles seules constituent tout ce qui reste de ma famille d'origine, que quelle que soit la mise en scène convaincante soigneusement disposée par les deux conjurées, mon épouse et sa fille aînée, mon cadavre ne serait jamais celui d'un suicidé, ni même celui d'un accidenté accidentellement, mais bien celui d'un assassiné. J'étais contraint de trouver un mode ironique, car l'expérience avait déjà prouvé que les destinataires étaient acquis aux deux tueuses, par foi féministe aveugle. André avait bien tenté de me joindre au téléphone, mais mon épouse avait intercepté la communication, prétendant que j'étais absent, en quelque lieu inconnu : j'étais là, sur le chantier de maçonnerie de la terrasse. André s'inquiétait d'une non assistance à personne en danger, et (quoique prévenu en vain par trois courriers en 1992 et 1993) il ne savait rien du danger mortel familial, il ne savait que les emmerdements professionnels. Ce fut par ma mère que j'avais appris ultérieurement que les tentatives d'André étaient bloquées ainsi par Gazonbleu, qui poursuivait sa stratégie d'isolement total, et d'éloignement de tous témoins qui pourraient compromettre la mise à mort. Les deux conjurées faisaient la tournée des voisins et usaient à fond du charme de mon petit-fils (âgé alors de quatre mois et demi, et exceptionnellement dynamique et communiqueur) pour les endoctriner : "Ne fréquentez mon mari/mon père en aucun cas ! C'est un ours qui aime la solitude ! Pis en plus c'est une dangereuse brute ! Pis on va le foutre à la porte de chez lui car c'est un dangereux pédophile et violeur de fillettes, alors vzavez intérêt à rester dans le camp des vainqueurs !" ...

Dans quatre jours, les deux conjurées allaient s'inviter chez ma mère qui hébergaient déjà mon fils et ma dernière fille, où elles allaient poursuivre la même propagande de justification du prochain assassinat. Il était donc urgent de remettre ladite propagande dans un contexte moins mensonger.

Voici ce courrier du 18 août 1997, au pseudonymes près :


La châtelaine de Château La Haine
Quartier Le Rafiau
26... Canas

18 août 1997

à : A. T.
Résidence Cap Soleil
83430 Saint-Mandrier


Cher A.,

Dans mon extrême répugnance à écrire (ainsi du reste qu'à toute autre forme d'expression verbale), je suis dans l'obligation de faire écrire par mon écrivain, pour te donner poliment l'ordre de cesser de prononcer des mots trop précis, à ne connaître sous aucun prétexte, tels que "Non assistance à personne en danger".

D'ailleurs, celui dont tu t'obstines à prendre des nouvelles, nous refusons de le considérer comme une personne. Depuis treize mois, mes relations avec cette chose, sont purement patronales. La chose en question doit tacitement accepter que les travaux que j'ordonne sont tout, et que ce type-là n'est rien du tout. S'il exécute des travaux sur Mon château, alors bien sûr, je vais visiter les travaux. Et seulement les travaux.

Bien que je déteste le son de sa voix, et que j'attende impatiemment que sa bouche soit enfin pleine de terre, il s'obstine à répondre aux questions que jamais je ne poserai, et s'obstine à déclarer que "Puisque la loi de Gazonbleu reste que les travaux sont tout, et moi (lui) rien, alors les travaux eux aussi attendront trente ans de plus". Comment ose-t-il m'adresser la parole ? Il a même l'air de s'imaginer tout de bon que je vais lui adresser la parole, en dehors des nécessités du service ménager... Sa contestation est sans espoir. Je sais bien que j'ai le bon sens avec moi. Le bon sens est simple à reconnaître : c'est ce qui est conforme à mon instinct et à mes habitudes. Et c'est indiscutable par définition. Je ne veux pas savoir pourquoi depuis quatre mois il répète toujours "ça peut bien attendre trente ans de plus". S'il conteste Ma Loi Fondamentale qu'il n'est rien, et que mes ordres sont tout, et se met en grève, alors il n'est plus qu'un obstacle dans mes couloirs, que je contourne. Tant pis pour les travaux d'été, tant pis pour l'étanchéité du toit et de la terrasse. Cela attendra son successeur, qui acceptera tacitement ma loi tacite.

Sa voix ! Moi, dans le huis-clos de Château la Haine, je continue à le harceler de reproches qu'elle est trop grosse et trop autoritaire. A tout hasard, au cas où ça donnerait encore des résultats. Mais il commence à se douter de quelque chose, cet animal. A l'extérieur, on perçoit bien qu'elle est étranglée et détimbrée. Une vraie voix de henpecked husband. Ses élèves en profitent à coeur joie, du jobard henpecked. C'est bonnard ! Ma fille aînée en profite à coeur joie, et le couvre d'insultes et de quolibets. Ah la brave coeur ! Même qu'elle l'a poussé assez à bout pour qu'il soit allé chercher un seau d'eau et le lui ait lancé dessus. Depuis, Frédégonde en a un peu peur. Mais ce revers est provisoire, car j'en ai profité pour la recruter de plus belle. On ne sera pas trop de deux femmes soudées pour éliminer enfin tous les mâles de nos vies. (Petit-Fils) est ainsi privé de tout grand-père, en plus d'être privé de tout père. Ça lui fera les pieds, à ce jeune mâle !

De toutes façons, j'ai toujours profité de tous les désordres de mon fils, désorienté par l'effacement de son père. Le seul moment où j'ai tiqué, c'est quand il a généralisé : quand il m'a opposé à moi aussi, les mêmes outrages et le même mépris dont il use contre son père. Je ne suis pas d'accord : une famille uniparentale, oui-dà ! nilparentale : et moi, alors ?

Chargé à son arrivée de briser la grève sans briser le silence, Sigbert aussi est en grève : outré de ne pas comprendre, il est parti pour Le Brusc. Je n'ai plus de main d'oeuvre, et on perd une saison de travaux. Alors je fais tout ce que je peux toute seule. Peu m'importe si c'est ce qui est urgent, ou si c'est du jardinage, pourvu que j'en tranche tacitement en totalité. Et que j'en tire argument comme quoi je suis victime de mon homme ; la seule chose qui compte vraiment, c'est être tacitement méritante et à plaindre. Peu importe le procédé utilisé pour être victime de mes propres choix, en même temps que toute ma famille : aucune féministe n'y regardera à deux fois.

La mère de Jacques est facile à mettre dans ma poche : elle est féministe, et expéditive. Ce n'est pas elle qui s'attarderait à des considérations subalternes comme "mon propre fils !". Pas de danger. Oui, cette idiote est un moulin à paroles, et moi une avare en communications, mais toutes deux nous édictons sans écouter. Nous sommes sur la même iso-émotionnelle, concernant son fils. Toutes deux, nous utilisons le mâle-sous-la-main, pour nous venger de père ou mère incontrôlables (son père pour elle, les deux pour moi). Moi, je me venge surtout de ma mère, et je contrôle symboliquement mon père ; c'est tout de même plus subtil que le jeu primaire d'A.... Mon père voulait toujours m'inciter à réfléchir avant d'agir pour construire ou bricoler quoi que ce soit. Et moi je voulais du presse-bouton immédiat ! Pour me venger de cette souffrance, maintenant j'agis toujours sans réfléchir. C'est plus sûr. Toute réflexion à haute voix déclenche mes représailles.

Quant au corps étranger dans mon château, l'écrivain sait qu'il vient de consacrer plusieurs semaines à paufiner un article de physique théorique, puis à le mettre en anglais, mais il dit qu'il a trouvé une erreur de principe dedans. Ce qui est bien, c'est que depuis, il semble tourner en rond, et dort très mal. C'est tout bonnard. Il se dégrade à vue d'oeil. Il sait bien que ses autres projets sont foutus : c'était avant que je l'accule au divorce. On n'enseigne pas la dialectique - il a d'autres mots plus savants, avec de l'ingénierie dedans, mais je prends le seul qui soit dans le dictionnaire - quand chez soi, tout est antidialectique, phobique et autocratique, et qu'on est constamment bafoué par sa conjointe. Les autres s'apercevraient alors aussitôt que la dialectique, ça ne fonctionne pas (pas chez moi). Deux interlocuteurs ? Et qui ne m'obéissent pas forcément ? Holà !

Alors ce qu'on vous demande, Frédégonde et moi, c'est de laisser le huis-clos mortel finir d'étouffer mon mari. Ce qu'on veut, c'est pas de témoins, pas de traces, pas de questions. C'est trop demander ? On touche au but. Il souffre de toute évidence énormément de l'étranglement. Dans trois semaines, les cancres l'achèveront. Bien propre, ce ne sera pas nous. Son moral et ses arrières seront minés comme l'an dernier, mais en pire. Chaque année, on fait pis, et il le sait. Il n'a pas pu obtenir son congé-formation. Il n'a pas pu en profiter pour déménager loin de moi et rejoindre une Université. Il est resté prisonnier de ses trois pièces entières de livres trop savants pour moi. Il est prisonnier de son poste d'alphabétiseur chez les cancres, et d'une Economie en ruines.





La châtelaine de Château La Haine.













L'écrivain biffé et effacé en profite pour demander des nouvelles d'André et de Suzanne.


Fin de citation.



Suite : André est décédé depuis. Suzanne est toujours vivante. Affolé d'être bousculé dans ses convictions féministes et dans son immense bénignité, le pauvre André a multiplié les dénis de réalité et les délires d'interprétation, faisant la joie des tueuses...
N.B. : Une contradiction apparente s'explique par le fait que les conjurées à cette date espéraient toujours déclencher une dépression majeure et un suicide. Cette attente n'était pas réaliste. Elles croyaient que parce que j'avais été suicidaire très actif à seize ans (et à dix-sept ans, mais elles l'ignoraient), je le serais encore à 44 ans (en 1988) ou à 53 ans (en 1997). Elles ne percevaient pas à quel point je savais où elles venaient en venir.

Dans leur rage d'innocenter les mobsters et autres suicideurs, certaines gens vont jusqu'à prétendre que tout suicidé souffrait d'une anomalie génétique, et que ce n'est là que le processus naturel d'élimination des faibles. Gazonbleu et Frédégonde se sont longtemps imaginées qu'il suffisait d'avoir les suicideuses (elles) pour obtenir mon suicide. L'inconvénient de cette forme d'assassinat, est qu'elle est incertaine, et qu'il lui faut quand même un suicidaire à étrangler. C'est difficile avec un vieux singe qui connaît la grimace depuis longtemps.

Ultérieurement Gazonbleu devint beaucoup plus réaliste et dangereuse, et agit par sabotage de freins. Concernant le sabotage du C35, le piège se flairait à plein nez - j'avais lu dans Le Crapouillot le récit par le tueur, de l'assassinat de Jacques Lemaigre-Dubreuil à Casablanca, le 11 juin 1955 - et j'ai refusé le véhicule ainsi préparé, mais le sabotage du frein du vélo n'a raté ma mort que de fort peu. Voir le récit et les photos de ce 18 juillet 1998 sur mon site.
A suivre.


Aujourd'hui, 18 août 2004, cela fait 1627 jours que je n'ai plus jamais revu ni entendu ma fille.
2355 jours que j'ai réussi à voir mon petit-fils cinq minutes, avec chance et persévérance...
2488 jours que ce petit-fils est interdit de voir son arrière-grand-mère, depuis le 26 octobre 1997, par violence pure.
Ainsi est consacré le triomphe de la violence perverse. Et le reste est à l'avenant.


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Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le détestent, mais le détestent !
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Jacques Lavau
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Jacques Lavau



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MessagePosté le: Dim Aôu 29, 2004 4:36 am    Sujet du message: M'enfin ! Kestatan pour avouer ? Répondre en citant

M'enfin ! Kestatan pour avouer ?

Ah ! Les amis ! Les amis ! Leurs réticences, quand la réalité contrevient à leurs idéologies à eux qu'ils ont ! Intolérable réalité ! Impie réalité !

Oui Suzanne, tu as raison d'exiger que je me culpabilise d'exister et d'être encore vivant, en désobéissance aux ordres les plus stricts et à la meilleure planification de veuvage, car la culpabilité à tout propos et hors de propos, c'est tout le chrétien.

Oui Suzanne, le simple fait que je sois rescapé des diverses tentatives d'assassinat, et encore en état de témoigner, c'est en soi un blasphème envers l'Image Sainte de la Femme, et c'est un crime passible du bûcher.

Tu permets que j'en rajoute un peu sur la culpabilisation du rescapé, la criminalisation du bouc émissaire, pour la restauration de la Sainte Image de la Femme ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tu as toujours été un gros-boutien dans l'âme, un hérétique né ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tu as toujours été un ennemi de la fraude, et que tu es donc un danger mortel pour tous ceux qui avons, héroïquement et au péril de notre vie, fondé notre fortune sur la corruption et la fraude?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tout souffre-douleurs est en réalité un masochiste qui recherche inconsciemment les coups, depuis l'âge de cinq ans ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que tous les torts sont en réalité du côté du massacré, et que les massacreurs en ont toutes les excuses ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que dans tout bon assassinat, il faut que chacun y mette du sien (André T. scribit, 26/08/1997) : les assassins pour bien tuer sans trop laisser d'indices, l'Injustice pour bien les innocenter, et l'assassiné aussi doit leur faciliter la tuerie et le pillage. M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tu n'as pas mis de bonne volonté à te laisser zigouiller, que tu as ainsi mis en échec les meilleures planifications ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que dans ton bol de muesli, les céréales qui leurrent, ça trompe énormément ? Kestatan pour avouer que les céréales qui leurrent, c'est toi (Annie Lesénécal épouse Beaurain scribit) ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que toute entrave au harcèlement du bouc émissaire du jour pourrait traumatiser les tortionnaires, et serait une atteinte au droit des tortionnaires ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que tout souffre-douleurs qui se plaint des persécutions est en réalité un paranoïaque qui fabule, et ce dès l'âge de cinq ans - et en cherchant bien madame, ne sauriez vous trouver quelque hérédité paranoïaque lourdement chargée du côté paternel ? En tout cas, nous on n'a rien vu, et pourtant les dieux savent à quel point on fermait énergiquement les yeux !

M'enfin Jacques ! Kestatan pour oublier et supprimer magiquement l'interminable procès en sorcellerie que te font les tueuses conjurées? Kestatan pour satisfaire mon horreur de la réalité que tu es contraint de subir, quand elle contrarie mon idéologie à moi que j'ai ? Kestatan pour tout oublier de tes enfants et petit-fils ? Moi je m'en passe très bien, d'eux ! Taka faire comme moi !

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que ta femme te reproche de t'être laissé dominer par elle (Maîtresse Brigitte Prudhomme – mon avocate en ce temps là - dixit)?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tu as fait vivre femme et enfants sous la terreur (Annie Lesénécal épouse Beaurain, dite Alie Boron, scribit) ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer qu'on a bien su te faire renoncer à placer un mot dans le dialogue passionné entre Gazonbleu et son père (Michèle Lacroix scribit) ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que tu es un dominant comme tous les mâles, donc un intégriste, un masculiniste revanchard, un facho dégénéré, un salopard qui s'ignore, etc. etc. (Michèle Dayras et son Klub S°S Sexizm scribunt) ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que tu es un violeur de fillettes puisque tu en as tout l'équipement physique (comme toute femme est une pute puisqu'elle a tout l'attirail nécessaire) ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que nous avions mille fois raison de te foutre à la porte de chez toi, et de confisquer tous tes biens, puisque tu es de trop dans le territoire de Gazonbleu, et que tu laisses bien savoir que tu lui obéis, mais que tu n'en penses pas moins ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que si tu couds, que si tu menuises, que si tu écris, que si tu répares, que si tu soudes, tu ponces, tu peins, tu maçonnes, tu bûcheronnes, tu sarcles, du délierres les arbres, que si tu berces, tu baignes et torches, que si tu nourris et protèges, alors t'es pas un vrai mec, qui serait riche, notable dominant, avec tout plein de territoires à me donner pour mon triomphe social à moi, et que j'ai rudement raison de te bazarder quand j'ai trouvé une vraie nana qui elle est riche et territoriale ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que l'erreur de jugement que fut de t'avoir choisi pour l'ambition de grimper dans l'échelle sociale, elle mérite ma vengeance sans pitié, et puis que ça va être du gâteau, car cet imbécile de Jacques, il n'est même pas foutu de se battre, et il n'est même pas foutu d'acheter autant de faux témoins que moi, et qu'il est tellement bête qu'il veut pas faire de faux, ni acheter le faux témoignages, voilà pourquoi j'ai rudement raison de charger le bouc émissaire de tous mes péchés, et de le chasser dans le désert en raflant tous ses biens... Kestatan pour l'avouer ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que ta retraite est minable et ne te permet pas de vivre ? Raison de plus pour te bannir de chez toi avant que les chiffres officiels n'en soient accessibles !

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que quand j'ai mon compte d'enfants, je n'en ai plus rien à foutre de l'hétérosexualité, et qu'un mari qui vieillit et dont la retraite sera minable n'est qu'une bouche inutile, un adulte surnuméraire qui porte atteinte à mon droit d'être le seul adulte de mon Château La Haine à moi que j'ai ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que l'inconscient est omniscient ? Kestatan pour avouer que tout escroqué était en profonde complicité avec l'escroc, que tout volé était en profonde complicité avec le voleur (ou la voleuse), et est donc le véritable coupable du vol qu'il a subi ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que moi Juge Zoreilles, injuge aux affaires antifamiliales, j'ai bien raison de condamner le rescapé et banni à payer rançon aux tueuses, pour prix de la vie sauve ?

M'enfin Monsieur Lavau ! Kévzattendez pour avouer que puisque nous sommes entre hypocrites, ce corps étranger de Monsieur Lavau, seul mâle et seul scientifique de l'Audience, est forcément le plus fourbe et le plus faux de nous toutes, et que s'il écrit comment est organisée notre campagne de calomnies, alors que ne dissimule-t-il pas ? Vous en êtes bien d'accord, injuge Zoreilles à nous que nous avons ?

M'enfin Jacques ! Kestatan pour avouer que c'est pure violence (Gazonbleu dixit, au TGI - Temple de Grande Inexactitude) si tu as enregistré l'entrée vociférante de Gonflebouffigues dans ta classe ? Kestatan pour avouer que c'est pure violence perverse de ta part si tu as couché par écrit comment tu as été jeté à terre par deux paumés, seize heures après qu'ils y ont été autorisés et couverts par le dit Gonflebouffigues, proviseur du L.P. des Catalins ?

M'enfin m'sieur Lavau, Kévzattendez pour culpabiliser, déprimer et vous effondrer ? V'voyez pas qu'on est tous contre vous (et j'en prends soin personnellement) ? Croyez-vous que vos élèves font le poids contre mes ordres de boycott des classes ? (Proviseur Gonflebouffigues déjà cité, oeuvres orales).

M'enfin ! Kestatan pour avouer que tes habitudes de rigueur scientifique, de doute systématique, d'exigence de fondements expérimentaux et de preuves expérimentales, sont un outrage au droit sacré des sectes les plus puissantes à régenter tout l'imaginaire et chaque détail de la vie de son prochain ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer que Nazional Femizm vaincra, et que tout réticent comme toi doit être vaporisé ?

M'enfin ! Kestatan pour avouer tout ce qu'il nous plaira de te dicter ?

Bon. Reprenons la communication privée comme au début. C’est certainement très louable de me presser d’avouer quelques torts diplomatiques, histoire de noircir la victime pour blanchir le gang des bourrelles - féminisme oblige. Je serai toutefois fort intéressé d’apprendre quelles furent tes démarches pour inciter le gang des tueuses à se reconnaître des torts, et de quelle réponse tu fus honorée, Suzanne.

J’ai été d’autant plus irrité de cette nouvelle agression à la victime pour blanchir les bourrelles, que cela s’ajoute aux nombreuses autres manœuvres de culpabilisation et de paralysie accumulées (féminisme fanatique oblige) par les deux autres destinataires de ce fameux courrier du 18 août 1997, où je prévenais que quelle que soit la mise en scène élaborée par le gang, grâce au huis clos de Château La Haine, éloigné de tout, mon cadavre ne sera jamais celui d’un suicidé, ni celui d’un accidenté accidentellement, bien celui d’un assassiné.

Rappels du cadre légal :

Article 221-3 NCP (Nouveau Code Pénal) : du meurtre avec préméditation.
Le meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Article 223-1 NCP : de la mise en danger d’autrui.
Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende.
Article 121-4 et 121-5 NCP : de la tentative de crime.
Art. 121-4 : Est auteur de l’infraction la personne qui :
1) Commet les faits incriminés
2) Tente de commettre un crime ou, dans les cas prévus par la loi, un délit.
Art. 121-5 : La tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d’exécution, elle n’a été suspendue ou n’a manqué son effet qu’en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur.
Article 121-7 NCP : de la complicité.
Est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation.
Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d’autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre.


Jacques Lavau

Aujourd'hui, 29 août 2004, cela fait 1638 jours que je n'ai plus jamais revu ni entendu ma fille.
2366 jours que j'ai réussi à voir mon petit-fils cinq minutes, avec chance et persévérance...
2499 jours que ce petit-fils est interdit de voir son arrière-grand-mère, depuis le 26 octobre 1997, par violence pure.
Ainsi est consacré le triomphe de la violence perverse. Et le reste est à l'avenant.

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