Sidération devant des tentatives d'assassinats par des proches.
Le rescapé de tentatives d'assassinat doit réagir très vite,
immédiatement porter l'affaire à la gendarmerie ou la police. Passé 72
heures, l'enquêteur sera impuissant, trop de preuves auront été
brouillées, et le criminel ou la criminelle aura eu le temps de se
forger une attitude, voire des alibis.
Or quand l'assassin qui a de justesse manqué son coup est un proche
parent, un mari ou une épouse, la victime est sidérée, le plus souvent
incapable de réagir avec l'indignation et la combativité indispensables.
Cette sidération est le meilleur atout des pervers contre leurs
victimes.
Dans les deux cas que je vais narrer, qui tous deux bénéficient de la
prescription, l'assassinat reposait sur le sabotage d'un ou plusieurs
véhicules : le premier en desserrant les boulons des roues arrières de
la voiture de madame L, les seconds par sabotage des freins et du
fourgon C35, et du vélo. J'ai rendu le second cas public il y a une
dizaine d'années, alors il n'était pas encore prescrit, mais l'enquête
était largement devenue impossible et périmée.
Ce que je vais examiner et critiquer à présent, ce sont les erreurs des
victimes, voire les sabotages par l'entourage de la victime, puisqu'à
présent je suis outillé pour généraliser quelque peu nos expériences.
Il est temps de prévenir les prochaines victimes de tels crimes.
Desserrer les boulons des roues arrières.
Je n'en suis pas témoin, seulement confident, sauf qu'à présent madame
L est fort réticente à en dire plus. Année 1982 approximativement. Lieu
: en amont de Saint-Thibaud de Couz, en Savoie.
Mariée à dix-sept ans à un homme (appelons-le Al) plus âgé qu'elle de
dix ans qui la dominait totalement, madame L a été exploitée par sa
facilité à être dévalorisée, qui lui venait de sa famille d'origine.
Actuellement elle souffre encore de dysmorphophobie, crainte de n'être
pas belle, que vraiment rien dans son physique ou son visage ne
justifie : c'était une fort jolie femme au temps de son premier
mariage, et volontiers exhibée comme trophée dans les circonstances
sociales ; septuagénaire, elle est toujours une jolie femme,
quoiqu'encore très incertaine de sa beauté. Outre cet usage comme
trophée valorisant, son mari avait besoin de son utérus pour lui donner
un enfant. Après quoi il lui fit ligaturer les trompes à son insu. En
se réveillant de son anesthésie pour "un
banal kyste" (elle n'en dit pas plus), madame L apprend qu'on
lui a ligaturé les trompes : "Votre
mari dit que vous êtes d'accord. Vous êtes d'accord ?". La voilà
donc stérilisée pour le restant de ses jours. Une fois l'enfant fait,
le mari la laisse l'élever seule, il est incapable d'être père.
Seulement à la fin de l'adolescence, le jeune P suscite de l'intérêt de
son père, qui se met à lui parler "d'homme
à homme". Il lui paie une moto, et P se tue avec ; dans le
groupe de motards, il est le seul à louper son virage.
Après quoi, Al multiplie les intentions de les tuer ensemble, par
exemple évoquer la tentation de foncer dans la muraille de soutènement.
Madame L a la main sur la portière, prête à sauter au dernier moment.
Puis Al préfère la tuer seule, sans lui. Un matin en descendant de la
belle villa sur Saint-Thibaud, par la route de montagne, madame L
trouve sa voiture très bizarre, flottante. Elle s'arrête chez un
garagiste. Il regarde les roues et s'exclame : "Madame ! Vous vous moquez du monde !";
Les huit boulons des roues arrières étaient desserrés, prêts à partir.
Elle aurait roulé un peu plus vite, et voilà, l'assassinat réussissait.
Et voilà la faute : au lieu de téléphoner immédiatement à la
gendarmerie, le garagiste lui resserre et bloque les huit boulons. Plus
question de trouver des empreintes digitales. Et elle ? Pas plus de
réaction adaptée non plus. La police scientifique n'aurait eu aucune
difficulté à trouver des empreintes sur toutes les clés utilisables de
la bonne dimension, disponibles dans la voiture ou dans la villa.
C'est cela la sidération qu'utilisent les pervers contre leurs victimes.
A la clinique où on lui avait ligaturé les trompes, c'est immédiatement
que madame L devait faire appeler la police au téléphone, pour qu'une
enquête soit faite, et qu'elle puisse être réopérée à temps pour lui
restituer son intégrité reproductrice. Sidération, sidération,
sidération...
A quoi doit-elle la vie sauve ? Elle a quand même appelé à son secours
un psychologue, qui a su la prévenir à temps d'une prochaine tentative
d'assassinat lors de la dernière entrevue avant l'audience de divorce.
L s'est enfuie en pleine nuit, vêtue de la seule chemise de monsieur
Al, et a pu déranger des voisins, qui l'ont rhabillée et sauvée. Mais
toujours pas de plainte à la gendarmerie...
Madame L a-t-elle pu obtenir un secours de sa famille d'origine contre
ce mari pervers ? Vous plaisantez : elle était l'enfant de trop, sur
qui l'avortement avait raté.
Monsieur Al faisait-il au moins jouir sa femme ? Non. Pas de sa
compétence, pas dans ses intérêts.
Deux sabotages de freins.
Le cas est public à l'adresse
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/sabotage_de_frein.htm
Date : 18 juillet 1998. Lieu Savasse, au Nord-Est de Montélimar.
Une interdiction de penser et d’écrire les
tentatives
d’assassinat.
Pendant
plus de deux
ans, environ vingt-sept mois, le fait est que je
n’ai
presque rien écrit dans ces Mémoires-ci sur les
tentatives d’assassinats successives. Je ne les
évoquais
que dans les courriers privés.
Primo
Levi et Simon
Wiesenthal ont rappelé l’injonction de silence sur
les
faits, qui a accueilli les survivants des camps de la mort. La
majorité d’entre eux ont eu à subir un
déni
et une interdiction de parler par l’ensemble de la
population,
après la Libération.
J’avais
cité
ces deux pages de Primo Levi sur Rezoville.com, le 26
décembre
2002 :
"Le monde ne les
croira pas…
Le
26-12-02 17:05h, par genevrier
Les
premières informations sur les camps d'extermination nazis
ont
commencé à se répandre en 1942,
année
cruciale. Elles étaient vagues, elles concordaient toutefois
pour ébaucher l'image d'un massacre de dimensions tellement
vastes, d'une cruauté poussée si loin, aux
motivations
tellement complexes, que le public avait tendance à les
repousser en raison même de leur
énormité. Que
les coupables aient prévu eux-mêmes ce refus, et
longtemps d'avance, est un fait significatif; de nombreux survivants
(entre autres Simon Wiesenthal, aux dernières pages de son
livre Les assassins sont parmi nous) se souviennent
que les SS
trouvaient plaisir à en avertir cyniquement les prisonniers :
«
De quelque façon que cette guerre finisse, nous
l'avons
déjà gagnée contre vous; aucun d'entre
vous ne
restera pour porter témoignage, mais même si
quelques-uns en réchappaient, le monde ne les croira pas.
Peut-être y aura-t-il des soupçons, des
discussions, des
recherches faites par les historiens, mais il n'y aura pas de
certitudes parce que nous détruirons les preuves en vous
détruisant. Et même s'il devait subsister quelques
preuves, et si quelques-uns d'entre vous devaient survivre, les gens
diront que les faits que vous racontez sont trop monstrueux pour
être
crus : ils diront que ce sont des exagérations de la
propagande alliée, et ils nous croiront, nous qui nierons
tout, et pas vous. L'histoire des Lager, c'est nous qui la dicterons.
»
Curieusement,
cette même pensée (« même
si nous
racontions, on ne nous croirait pas ») du fond du
désespoir
des captifs affleurait sous la forme du rêve nocturne.
Presque
tous ceux qui sont retournés, oralement ou dans leurs
souvenirs écrits, rappellent un rêve qui revenait
fréquemment dans les nuits de la captivité,
varié
dans les détails, mais unique pour l'essentiel : ils se
voyaient rentrés chez eux, racontant avec passion et
soulagement leurs souffrances passées en s'adressant
à
un être cher, et ils n'étaient pas crus, ils
n'étaient
même pas écoutés. Dans sa forme la plus
typique
(et la plus cruelle), l'interlocuteur se détournait et
partait
sans dire un mot. C'est là un sujet sur lequel nous
reviendrons, mais il importe de souligner, dès maintenant,
à
quel point les deux côtés, les victimes et les
oppresseurs, avaient une conscience vive de
l'énormité,
et donc de l'incrédibilité, de ce qui se passait
dans
les Lager, et nous pouvons ajouter ici : non seulement dans les
Lager, mais dans les ghettos, à l'arrière du
front de
l'Est, dans les locaux de la police, dans les hospices pour les
déficients mentaux.
..."
Pour
me tuer, les
premières méthodes étaient peu
réalistes,
mal renseignées : Gazonbleu et
Frédégonde
se figuraient qu’à force d’augmenter les
sévices
et mon isolement, elles obtiendraient facilement mon suicide.
C’est
le procédé habituel des assassins sans couteau,
les
harceleurs, ou mobsters, selon le terme de Heinz
Leymann.
Elles ne se doutaient pas à quel point leur jeu
était
transparent : je ne savais que trop où elles
voulaient en
venir. Frédégonde n’avait pas la
virtuosité
de Gazonbleu à dissimuler, et s’était
souvent
trahie.
Elle avait déclaré
ouvertement la mission parricide dont elle se savait investie par sa
mère depuis l'été 1988. De cette période les seuls
écrits qui
émergent pour appeler au secours sont ceux aux amis
Tunc,
du 17 novembre 1992, du 5 février 1993, et du 11 mai 1993,
et
à mon beau frère Philippe, aussi du 5
février
1993. Peut-on faire confiance en
l’humanité ? Pas
beaucoup, car les destinataires firent les morts.
Puis
trois ans
d’accalmie, de rémission apparente :
Gazonbleu
procédait à un fugitif renversement tactique de
ses
alliances. De juillet 1993 à juillet
1996, Gazonbleu s’appuya à nouveau sur son mari,
si
décrié les années
précédentes,
pour résister aux attaques de nos deux
aînés.
Elle les avait dressés à se conduire de
façon
atroce envers leur père, et ils se conduisirent de
même
envers elle. Elle tenta beaucoup de me recruter pour partager son
dégoût envers notre aînée
Frédégonde,
envers notre fils Sigbert. Elle était
dépitée
que je la rappelle à la mesure : ce sont tout de
même
nos enfants. Pendant ce temps-là, les deux
aînés
étaient déconcertés de la nouvelle
tactique
maternelle : Mais qu’est-ce que
c’est que cette
famille où l’on ne cogne plus ensemble sur
papa ?
Durant l’été 1997 la
volonté du couple
Gazonbleu-Frédégonde de profiter de
l’isolement
de notre grande propriété, pour tuer sans
témoins, sous déguisement
d’accident, devint si évidente,
que je prévins par écrit les mêmes amis
Tunc,
et ma famille d’origine, à savoir ma
mère et ma
petite sœur.
... cette
interdiction
de dire ces tentatives d’assassinat, et de porter plainte
après
le sabotage de frein du 18 juillet 1998, porte deux noms :
ceux
de ma mère et de ma sœur, soit la
totalité des
survivants de ma famille d’origine. Leur motivation
était
avant tout l’idéologie féministe, selon
laquelle
toute femme est une victime par définition, et tout
mâle
un bourreau par définition. Ensuite venait la confusion avec
leurs propres histoires personnelles, et leurs propres
séparations
violentes d’avec leurs compagnons et pères de
leurs
enfants.
La
plus virulente
était ma sœur, qui refusa de faire cent
mètres
pour aller voir elle-même le vélo
saboté, et qui
n’eut de cesse de me faire avouer que ce
devait sûrement
être moi le malade mental (unique ?).
Conformément
aux deux
théorèmes établissant que :
1)
Tout persécuté ne le soit
qu’imaginairement, et
soit donc un paranoïaque (sauf si c’est une femme),
2)
Tout persécuteur est un mâle, tout
persécuté
est du sexe féminin.
Plus
subtil était
l’autre argument de ma sœur :
« Ta
femme est une sainte comme toutes les femmes, donc ce n’est
pas
elle qui pratique l’assassinat, mais
Frédégonde
va mal. Elle, c’est une vraie
dérangée. »
Frédégonde, la saboteuse de freins ? Ses
deux
motivations, de l’héritage
prématuré et de
la suppression du témoin gênant suffisaient
elles ?
Il était vrai que dans les manifestations de haine, et dans
le
colportage de rumeurs calomnieuses,
Frédégonde était loin devant sa
mère,
femme très secrète.
Cela
a suffi à
brouiller les pistes durant plusieurs mois,
jusqu’à ce
qu’en septembre 1998, la joie de nuire sadique de Gazonbleu
soit confirmée comme éclatante, et non plus
seulement
comme une bouffée délirante isolée.
J’ai
alors dû me rendre à
l’évidence :
quoique étant « la force visible »,
selon la terminologie de Sun Tzu, Frédégonde
était
pilotée de longue date par sa mère, qui
était
bien l’architecte première de cette organisation
de
malfaitrices. Depuis l’enfance, Gazonbleu vivait dans la
dissimulation et le culte de la dissimulation. Elle n’avait
quitté ses habitudes de dissimulation que durant les
premières
années de vie ensemble, les quelques années
où
elle fut amoureuse ; elle avait ensuite vite repris son
goût
du secret.
Fin de citations.
Là encore, je me suis laissé influencer par ma sœur, arrivée en
voiture de Pierrelatte à Savasse, qui s'opposa à ce que je dépose
plainte immédiatement à la gendarmerie. Ainsi elle sauvait les deux
malfaitrices, et me condamnait pour le restant de mes jours à
être spolié et continuellement calomnié par tous les pervers et tous
les lâches (ce qui fait beaucoup de monde).
Papa était fumeur, on peut donc accuser le tabac, et seulement le tabac, du cancer du poumon qui l'a emporté. Toutefois...
Toutefois moi aussi j'ai eu un cancer du poumon (dépisté à temps), et je ne suis pas fumeur. En revanche les conditions piscologiques du développement du cancer étaient presque les mêmes : Georges Lavau
s'ingéniait à éviter de prendre conscience que sa seconde épouse le
bafouait, le trompait et le volait autant que possible ; il le savait
mais refusait de prendre pleine conscience.
Et moi j'ai vu ma mère et ma sœur exhiber les mêmes hurlements de haine et de triomphe que Jeanpapol,
en apprenant que j'avais tout perdu.
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&task=view&id=127&Itemid=64
Pour voir une des complices du couple de tueuses conjurées, recréer à
son idée comment j'ai réchappé à l'accident mortel qui était planifié,
lien :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/trompettes1.htm
Très nombreuses autres affabulations grossières qui me permirent de
créer la catégorie psychopathologique des pervers histrioniques :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/carrieres_histrioniques_pervers.html
Alors que monsieur Al mentionné au paragraphe précédent ressort des pervers narcissiques manipulateurs, catégorie créée par Paul-Claude Racamier, et que la cheffe du gang, mon épouse alors (ex-épouse depuis) est une paranoïaque
perverse. Nous avons ainsi parcouru les principales variétés de
pervers. Tous sont des psychotiques qui ne décompensent pas tant qu'ils
trouvent encore des proies à vampiriser.
Synthèse
Le maître d'armes l'expliquait à monsieur Jourdain : "Tout l'art des armes en famille est de donner un maximum de coups à son proche, sans s'en prendre un seul en retour".
Et maintenant, que faire ? Mieux élaborer, puis diffuser un code déontologique de la famille
: ainsi vous aurez une référence, qui vous permettra de vous alerter à
temps, et de profiler à temps le pervers qui abuse de vous.
Le projet à l'adresse
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id=19:code-de-dontologie-familiale&catid=26:loyauts-familiales&Itemid=58
et il est perfectible. N'hésitez pas à intervenir avec vos propres
suggestions et réclamations. Exposez vos propres expériences et
débattons en.
Est-ce tout ? Non, il faut aussi réorganiser la médiation et son
articulation avec la justice aux affaires familiales, d'une manière qui
va faire hurler de rage l'Honorable Monopole d'avocats :
http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=183.0 ou http://deonto-famille.info/index.php?topic=183.0
à savoir : pouvoir assigner un proche à amender tel travers ou carence,
à apprendre les respects et habiletés relationnelles de base qui font
défaut, sans commencer par le/la jeter puis l'accuser de tous les
crimes qu'il/elle n'a jamais commis, comme cela se fait sous la
direction de l'Honorable Monopole d'avocats, dont les fraudes sont
tellement bien protégées (l'Ordre des avocats est juge et partie,
contre les justiciables lésés).
De nos jours encore, le harcelé ne dispose d'aucun secours nulle part,
surtout s'il est un mâle, donc la cible de toutes les organisations de
haine sexiste qui ont les subventions d'état.
Si nous voulons nous prétendre civilisés, cet état de fait doit cesser.
Un autre projet nécessaire, qui hélas fait l'objet d'une censure sur Agoravox, est d'instituer un permis à points,
pour s'occuper d'affaires familiales dans les métiers en toge noire et
jabot blanc. Tous les deux ans votre voiture passe au contrôle
technique. Cela vous coûte mais vous ne vous en offusquez plus, car
vous avez compris que la sécurité de tous y gagne. Toutefois aucun
magistrat, aucun avocat ne passe périodiquement au contrôle
psychiatrique, alors que les affaires familiales sont bien celles où le
manque de jugeote et/ou d'honnêteté est le plus sombrement répandu. Ils
(démographiquement : elles surtout) n'ont pas les bases pour jouer leur
rôle préventif en matière de santé mentale. Remarquez, nous n'avons
encore ni la doctrine ni les gens, et le plus gros est encore à faire.