Preuves expérimentales du groupe interne.
Je vais vous conter une nouvelle preuve expérimentale du
groupe
interne, à savoir que notre cerveau héberge la
représentation de
plusieurs personnes distinctes, représentatives de personnes
réelles,
extérieures, dont nous avons une expérience dans
notre
vie.
On peut
se demander à quoi bon une nouvelle preuve : Harold Searles
en a
fournies de définitives. Searles a décrit en
détails sa stupéfaction en
entendant des dialogues ou trilogues animés dans la chambre
d'un(e)
pensionnaire de Chestnut Lodge, pourtant seul(e), trois voix clairement
distinctes, d'âges contrastés... Oui, mais on
objecte que
c'étaient
juste des schizophrènes chroniques, donc non
représentatifs de vous et
moi. "Et pis en plus vous les psys, vous êtes tous
freudiens,
tous
menteurs, tous hâbleurs, tous charlatans, vous ne faites que
des
raisonnements de foies jaunes," etc...
En sciences naturelles, il est fort fréquent que
l'expérience soit unique, non reproductible, non
revérifiable.
Si
je vous conte qu'un matin de printemps, j'ai vu les moineaux rosser les
martinets dans ma rue, en combats tourbillonnants au sol, là
bas
à
Saint-Quentin, comment allez-vous faire pour reproduire et
vérifier
l'expérience ?
Une partie de mon interprétation de l'époque est
correcte
:
Oui, c'était le matin où les martinets revenaient
d'Afrique.
Oui, ils se disputaient pour l'occupation du nid.
Non, les martinets ne voulaient pas voler les nids des moineaux, pas
exactement.
Non, ça ne se reproduisait pas chaque année.
Non, il ne suffisait pas d'être dehors très
tôt le
matin pour voir cela.
Car
la différence entre avant et après ce matin
là,
est qu'avant, les
années précédentes, il y avait des
nids de
martinets dans ma rue sous
les chéneaux, et qu'après il n'y en a plus eu un
seul.
Les moineaux,
sédentaires, avaient tout raflé durant l'hiver,
avaient
occupé les
précédents nids de martinets. Les martinets ont
été évincés, et j'ai
été le témoin
privilégié de la phase
finale de leur expulsion de leurs
précédents lieux de nidification.
Vous avez donc un moyen, mais
ténu, de vérifier mon affirmation :
vérifier que
maintenant dans la rue
de l'Est, il n'y a plus un seul nid de martinets, et tâcher
de
trouver
des photos ou des témoignages des années 70, 80
ou
antérieures prouvant
qu'avant mon observation de la fin des années 80, il y en
avait.
Toutes
ces expériences uniques et irreproductibles impliquent que
l'on
évalue
l'observateur et son compte-rendu, qu'on le mette en cause.
Selon
la criminalité organisée gynarque qui
fait la pluie
et le beau temps
au tribunal de Valence, je suis justement le plus contestable des
observateurs : ladite criminalité organisée
misandre
victimaire
m'accuse d'être violeur de femmes et d'enfants, rosseur
d'enfants,
jeteurs de bébés par terre, père
incestueux de mon
petit-fils, et fou,
et simulateur de la folie, etc. etc. etc. En effet, comme je suis le
seul mâle de l'audience, et le seul scientifique de
l'audience,
l'avocate convainc aisément la magistrate que je suis la
plus
fourbe,
la plus menteuse et la plus violente d'elles toutes....
Conclusion : il faut aussi évaluer et mettre en cause les
évaluateurs d'observateurs. La corvée s'alourdit.
Justement,
j'ai prouvé et publié que les faux
témoins
commandités par ma chère
épouse (ex-épouse depuis) se coupent les unes les
autres
à qui
mieux-mieux. Oui, mais ces publications demeurent inconnues du
tribunal, et le tribunal a raison par définition... On n'en
sort
pas,
avec ces organisations de la fraude organisée et leur
privilège de
libre-fraude.
Bon, la voilà, mon expérience irreproductible :
Cette
fin de nuit, j'évolue dans une salle de restaurant
partiellement
en
libre buffet. Ça a des points communs avec un restau U, et
avec
l'auberge de jeunesse de Fagernes. J'ai laissé mon assiette
sur
ma
table, en partie recouverte par mon vêtement, et
affamé,
suis allé
rechercher des compléments, du pain notamment. Je discute
à une autre
table, puis je retourne à la mienne. Surprise, plus
d'assiette !
Mon
vêtement y est toujours, dans la même position,
mais plus
trace de ma
portion de nourriture, il ne me reste que la tranche de pain que j'ai
dans la main. La salle s'est rapetissée et vidée,
seules
deux autres
tables ont encore des convives qui achèvent leur repas.
Toutes
les
autres réserves de victuailles ont disparu, la liaison avec
la
cuisine
a disparu. Je suis furieux qu'on m'ait joué un pareil tour,
et
me
réveille.
L'expérience irreproductible et invérifiable, m'a
donc prouvé qu'une partie de ce rêve a
été
dirigée par un personnage
autre que moi-même, par un point de vue différent,
par une
de ces
personnes que mes lambineries et mes indécisions agacent. Or
cet
autre
est pourtant hébergé par le même centre
de calcul
neuronal.
Pour
moi, c'est une nouvelle preuve expériencielle de l'existence
d'un
groupe interne, concept largement utilisé par les
cliniciens,
mais qui
ne franchit pas les frontières de la profession de
psychologues
cliniciens.
Le 27 juin 2005, j'avais déjà écrit et
publié les
avaries au groupe intérieur des enfants, lorsqu'ils sont
amputés d'une
partie de leur famille et de leur biographie, par dressage par l'un des
parents à servir d'aides-bourreaux et de faux
témoin
contre l'autre
parent :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/La_separation_d_un_enfant.html
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Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le
détestent, le détestent, mais le
détestent !