De très grandes glaciations se sont produites sous des atmosphères incomparablement plus riches en dioxyde de carbone que l'actuelle. En revanche c'était toujours lorsque le système solaire traversait un bras galactique, donc recevait un fort rayonnement cosmique, ce qui provoque une nébulosité plus forte (germination des gouttelettes de nuage).
De plus, l'étude de la transmittance spectrale de l'atmosphère claire prouve que l'absorption des infra-rouges par les deux modes de vibration de la molécule CO2 sont saturés, et ne jouent donc même plus de rôle marginal dès le double de la concentration actuelle. Autrement dit n'a joué aucun rôle thermique du tout durant la quasi-totalité de l'histoire climatique terrestre ; sauf justement les très rares périodes de grande raréfaction du CO2 atmosphérique, comme présentement, une période froide avec glaciers et calottes pôlaires.
Cet article est la suite de Mythe
carbocentrique et Doha, une pompe fiscale pour subventionner des
compradores.
Ce présent article a pourtant été rejeté par C4N, mais on ne va pas se laisser impressionner pour si peu.
La transparence spectrale de l'atmosphère entière au rayonnement thermique terrestre doit s'apprécier sur la figure :
Actuellement, l'absorption atmosphérique est de 60 à 70 % dans la bande des 15 µm de l'ozone et du gaz carbonique, d'environ 80 % dans la bande des 6 µm de la vapeur d'eau, de 85 ou 90 % dans la bande des 4,3 µm du dioxyde de carbone.
Dans tous les cas, on est effectivement fort proche de la saturation :
doubler le dioxyde de carbone atmosphérique sera très loin de doubler
l'absorption. De plus, la vapeur d'eau joue un rôle plus
sensible. Sans parler évidemment de la nébulosité, cette figure n'est
valide que pour l'atmosphère parfaitement claire, sans brumes ni
aérosols.
Le lien causal, politiquement admis, est donc largement infirmé par les
études spectrales.
Or les travaux dirigés publiés par Gilles Delaygue sur le site
Planet Terre, dirigé par l'école doctorale par l'ENS de Lyon, à
l'adresse http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-series-temporelles1.xml
sont entièrement dirigés de façon à ce que les étudiants croient qu'une
corrélation emporte une relation causale : la teneur en CO2
emportant avec elle la température des surfaces des océans. Bah oui,
Gilles Delaygue est un fanatique militant carbocentriste...
De quoi l'erreur peut-elle provenir ? Le thermomètre utilisé est le
rapport isotopique de l'oxygène dans des séries de sédiments à
foraminifères.
Le couplage causal est exactement à l'inverse de la croyance
politiquement admise : un océan plus chaud solubilise moins de CO2,
cette teneur dans l'atmosphère est donc simplement elle aussi un
thermomètre, et non pas une cause. Et ce thermomètre retarde de
quelques 800 à 1000 ans sur la température des océans. Causal, ce
thermomètre retard ? L'affirmer comme le GIEC et Delaygue l'affirment,
est une faute professionnelle inexcusable.
Il nous faut donc chercher ailleurs cette cause majeure, ou plusieurs.
Déjà une première omission est frappante dans la longue page de TD déjà
citée, sur les séries temporelles : aucune évaluation des émissions
volcaniques correspondantes, par le dioxyde de soufre, or cela se fait
avec une simple mini-électrode de pH, sur l'eau de fonte des carottes.
La conclusion à obtenir a donc dicté les études qui sont publiées.
C'est qu'il n'y a pas de recherches sans crédits, le politique détient
là un gros moyen de corruption et de chantage sur le scientifique.
Or quelles sont les variables intervenant sur le climat, que
nous connaissons ? On va faire vite.
Les périodicités dans l'orbite terrestre, soit les cycles de
Milankovitch, dont les périodicités de 100 00 ans et 400 000 ans sont
connues, et amplement confirmées en stratigraphie.
Les cycles de cette étoile variable qu'est le Soleil. On a prouvé
récemment que la périodicité magnétique de 22 ans est celle qui corrèle
le mieux avec ce qui est constaté sur Terre depuis qu'on sait y faire
des mesures de température fiables. On sait fort peu de choses encore
sur les super-cycles solaires, et on espère parvenir à les modéliser un
jour, il y faudra du temps. On sait du moins que le Petit Age Glaciaire
du 17e siècle résulta d'une de ces variations dans un super-cycle
solaire.
Les abondances de rayons cosmiques, déviés ou non par le champ
magnétique solaire, et par le champ magnétique terrestre. Tous deux
variables. En ce Quaternaire où il y a des glaciations, nous traversons
un bras galactique mineur. Sur la majeure partie de l'histoire de la
Terre, elle était hors bras galactiques, et il faisait alors bien plus
chaud qu'à présent. Les périodes comme à présent avec des calottes
glaciaires, sont nettement minoritaires dans l'histoire terrestre, et
toujours durant la traversée d'un bras galactique. Les rayons
cosmiques, ionisants, fournissent la germination des gouttelettes de
nuage, ou des cristaux de glace, ce qui met fin à la sursaturation de
la vapeur d'eau en air très propre, libre d'aérosols, notamment en
haute altitude.
Les oscillations océaniques. Actuellement sont identifiées les
Oscillations Nord-Pacifique, Sud-Pacifique, Nord-Atlantique, Arctique,
et j'en oublie probablement une. Leurs périodes excèdent généralement
la durée de la carrière d'un chercheur en océanographie. Pas
complaisantes, hein ! Sans parler bien sûr de la durée d'un mandat
électoral d'un politique, et de ses horizons prévisionnels...
La géographie, taille et concentration des continents, et leur état
végétal. La paléogéographie est pleine de surprises pour nous grand
public, quand nous nous y aventurons.
Le volcanisme. 90 % est sous-marin et échappe à nos regards. Qui au
juste est au clair avec le volcanisme sous-marin arctique, et les
effets des souffleurs de la dorsale Gakkel sur la salinité de l'Océan
Arctique ? Ne parlez pas tous à la fois.
Les très grandes éruptions volcaniques. On sait que la super-éruption
du Toba, sur l'île de Sumatra, a étranglé la population des Sapiens à
environ 10 000 personnes, il y a 75 000 ans. On sait aussi qu'elle a
joué un rôle majeur dans le déclenchement ou l'aggravation de la
dernière glaciation, celle de Würm.
Sur les trois super-éruptions connues du Yellowstone, on sait aussi que
la dernière (il y a 640 000 ans) correspond à un début de glaciation,
la Günz. La prochaine est pour ? Pour quand ? Elle devrait arriver au
plus tard dans 100 000 ans.
L'état des sols des continents, leur degré de bio-rhexistasie. Le
Crétacé était biostasique, les dépôts de craie de Picardie en
témoignent : les rivières étaient claires, n'étaient chargés que d'ions
et de silice monomère. Pas d'érosion mécanique des continents, bien
protégés par une couverture végétale dense et stable, juste l'érosion
chimique. Notre Quaternaire est au contraire fortement rhexistasique,
surtout durant les glaciations : surrections de montagnes vivement
attaquées par l'érosion, faible couverture végétale, rivières
torrentielles et/ou boueuses. Nos continents foutent le camp en pièces
détachées, par galets et grains de sable entiers, et argiles.
Couverture nuageuse, dont on a vu qu'elle dépend des oscillations
océaniques, de l'état de couverture végétale des continents, du Soleil
et des rayons cosmiques, des températures superficielles des océans,
des régimes des vents, etc.
Composition de l'atmosphère, dont on sait qu'au départ elle était
principalement du dioxyde de carbone. Les cyanobactéries ont changé
tout cela, bouleversant l'oxydoréduction des océans, puis dégazant du
dioxygène jusque dans l'atmosphère, devenue alors oxydante. Ce qui a
permis au Vendien l'apparition de nouvelles formes de vie : des
pluricellulaires animaux, qui bouffent des végétaux et les oxydent au
di-oxygène dissous ou gazeux. Nos ancêtres directs inclusivement.
Lors des glaciations Vendiennes, dont au moins une a été quasi-totale
(Varanger ou Marinoan), il y avait seize à vingt fois plus de dioxyde
de carbone atmosphérique qu'actuellement. En fait notre Quaternaire et
un épisode au début du Miocène, sont les ères où il y a eu le moins de
dioxyde de carbone atmosphérique que jamais. Cette extrême rareté
impose de nouvelles contraintes aux plantes terrestres et à la biologie
des sols, qui paient cher cette pénurie. Les plantes à métabolisme en
C4 et à métabolisme CAM sont nées de cette pénurie en CO2
atmosphérique, début Miocène.
(Liste à compléter, à compléter...)
Teneur de l'atmosphère en CO2 au fil des âges :
Ces glaciations se sont produites alors que la teneur atmosphérique en
dioxyde de carbone étaient quinze à vingt fois l'actuelle.
L'étude de Pearson et Palmer par des coquilles de foraminifères et
l'étude du bore dans leurs coquilles ne remonte pas plus vieux que 60
Ma.
Pearson, P. N. ; Palmer, M. R. - 2000. Atmospheric carbon dioxide
concentrations over the past 60 millions years. Nature, 406 :
695-699.
Je n'ai pas la méthode de mesure au Précambrien.
Plus en détails, cette étonnante période Vendienne et Ediacarienne, où apparaissent les pluricellulaires ancêtres des pluricellulaires actuels :
après la plus terrible glaciation, du Marinoéen.
Oh la Wikipédia vous raconte plein de trucs, tous plus carbocentristes les uns que les autres, pour vous "expliquer" ces glaciations Archéennes et Vendiennes. Simplement la Wp est dirigée par des ayatollahs carbocentristes. Si vous corrigez une seule de leurs affirmations en introduisant le moindre doute méthodologique, ils rétablissent dans le quart d'heure leur rédaction conforme au dogme, et vous interdisent de plus jamais rien poster. Ils sont comme cela, les ayatollahs...
Au début de notre période interglaciaire, il y a eu d'assez fortes variations de la teneur atmosphérique en CO2, notamment durant un épisode froid de l'Holocène, vers 8400 ans BP, et les plantes ont dû s'adapter aux pires pénuries, en dilatant leurs stomates. L'étude a été faite par une équipe néerlando-danoise, notamment sur le lac de Lille Gribsø, puis comparée sur une demi-douzaine de stations dans le monde.
Liens : http://www.pnas.org/content/99/19/12011.full.pdf
http://igitur-archive.library.uu.nl/bio/2007-0323-200545/wagner_04_reproducibilityofholocene.pdf
http://igitur-archive.library.uu.nl/dissertations/2004-1214-121238/c5.pdf
Voilà encore une preuve que c'est la température des mers qui dirige le CO2 atmosphérique, et pas l'inverse.
Moeurs de mafieux et ayatollahs.
Ci-dessus j'ai mentionné qu'outre les cycles astronomiques de Milankovitch et les cycles d'activité solaire, deux des plus grands facteurs causaux de climat sont l'abondance des rayons cosmiques (qui dépend avant tout de la quantité de supernovae implosant dans le voisinage galactique) et leur modulation par l'activité magnétique du Soleil. Ce fut prouvé par l'équipe de Hendrik Svensmark, et depuis c'est amplement confirmé par l'expérience CLOUD, au CERN.
Mais devinette : combien de temps a duré le parcours du combattant de Svensmark pour parvenir à faire publier leurs résultats dans une revue scientifique ?
Seize mois. La clique carbocentriste a tout fait pour bloquer cette publication qui met à mal les dogmes propagandés par le Groupement INTERGOUVERNEMENTAL pour vous faire gober leur canular de "Réchauffement Climatique Anthropique", ou RCA pour les intimes.
Et vous alliez encore faire confiance à des gens qui ont ce genre de réflexes communautaristes mafieux ?
Auparavant, il n'y a pas eu souvent de tels épisodes où une grande partie de la communauté scientifique a violé aussi impudemment la déontologie scientifique. Il y en a eu un : sous Staline, l'épisode de puissance de Trofim Denissovitch Lyssenko, l'imposture en biologie, qui a coûté si cher à l'agriculture de l'URSS. Mais c'était en URSS uniquement, et sous menace du Goulag. Là c'est beaucoup plus grave, c'est directement dirigé par l'ONU à l'échelle mondiale.
Musée des impostures prétendues scientifiques | Pratiquer les vertus républicaines et la solidarité pour l'utilité publique. |