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Peu importe le procédé
utilisé
pour être victime de mes propres choix, en même
temps que toute ma
famille : aucune féministe n'y regardera à deux
fois.
La mère de
Jacques est facile à mettre dans ma
poche : elle est
féministe, et expéditive. Ce n'est pas elle qui
s'attarderait à des
considérations subalternes comme "mon propre fils !".
Pas de danger. Oui, cette idiote est
un moulin à paroles, et
moi une
avare en communications, mais toutes deux nous édictons sans
écouter.
Nous sommes sur la même iso-émotionnelle,
concernant son fils. Toutes
deux, nous utilisons le mâle-sous-la-main, pour nous venger
de père ou
mère incontrôlables (son père pour
elle, les deux pour moi). Moi, je me
venge surtout de ma mère, et je contrôle
symboliquement mon père ;
c'est tout de même plus subtil que le jeu primaire d'Anne.
Mon père
voulait toujours m'inciter à réfléchir
avant d'agir pour construire ou
bricoler quoi que ce soit. Et moi je voulais du presse-bouton
immédiat
! Pour me venger de cette souffrance, maintenant j'agis toujours sans
réfléchir. C'est plus sûr. Toute
réflexion à haute voix déclenche mes
représailles.
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