Le sabotage de frein du 18 juillet 1998.

2.1.       Les faits nus :

2.2.       Une interdiction de penser et d’écrire les tentatives d’assassinat.

2.3.       Le style propre de la meurtrière.

2.4.       La plainte.

2.5.       Les complaisances dans l’appareil judiciaire.

2.      Le sabotage de frein du 18 juillet 1998.

2.1.   Les faits nus :

J’étais sans véhicule depuis le 28 mars 1998 : Gazonbleu s’était assurée d’avoir le monopole des véhicules du ménage. Gazonbleu m’interdisait de rentrer chez moi, afin de parfaire sa mise en scène d’un prétendu « abandon de domicile conjugal », et cela jusqu’au samedi 18 juillet 1998. Vous trouverez sur les photos qui suivent le détail de la mise en scène : tout ce dont elles ne voulaient pas, Gazonbleu et Frédégonde l’avaient entassé dans les deux véhicules qu’elles avaient mis hors-service, le fourgon Citroën C35, et la BX break. Elles avaient décidé que puisqu’elles n’en voulaient pas, c’était donc cela mes effets personnels dont je devais les débarrasser. Voici la BX bourrée à mon intention, quoique à l'embrayage cassé.


On remarquera appuyé contre le muret qui sépare le parking de la partie sud de la propriété, un vieux vélo vert de cyclotourisme, de marque Starnord, soit la marque de la coopérative CAMIF. Gazonbleu avait préparé et sorti ce vélo spécialement à mon intention, en retirant la vis qui tient l’étrier avant droit. Cela ne se voyait pas à un examen moyennement approfondi. Les pneus cuits et à plat attiraient davantage de soins.




C’est sur ce vélo que j’avais promené tous mes enfants, dans un grand panier d’osier hollandais vert qui les protégeait fort bien contre tous risques de froid ou d’égratignures en cas de chute. Nous avions même fait des sorties vers Morcourt et les sources de la Somme, où en plus d’avoir Sigbert dans mon panier, c’est moi qui tenais la laisse du chien. Nabis, ce grand beauceron un peu fou me donnait des soucis à contrôler, mais nous ne chûmes jamais.

Comme le précise ma plainte envoyée au procureur de la République, notre chemin privé descend d’environ 10 mètres sur une distance de 85 mètres, et débouche en pleine pente sur la route départementale 6, où les voitures foncent à 90 km/h, voire plus vite encore. C’était prévu pour que ce frein saute dans cette descente (ou dans une autre ? dans Lyon ?), et que ma cervelle soit triomphalement répandue sur la chaussée en contre-bas, au bout de cette course folle. Toutefois la baraka a fait que ce frein a sauté quelques mètres trop tôt, et que j’ai pu dévier ma course vers le talus, et m’arrêter dans le champ, au lieu d’être écrasé sur la route comme Gazonbleu l’avait prévu. Voici un agrandissement de la carte IGN au 1/25 000.


Pour la « préparation » du fourgon C35, le piège se flairait à plein nez, préparé plusieurs semaines à l’avance, mais sottement je ne m’étais pas méfié du vélo. J’avais autrefois lu dans le numéro du Crapouillot consacré aux meurtres politiques, la jubilation du tueur qui avait abattu à Casablanca l'industriel Jacques Lemaigre-Dubreuil, des huiles Lesieur, et patron de Maroc Presse, le 11 juin 1955. Je cite son récit de mémoire : « Nous savions qu’il allait se rendre à tel lieu. Je l’ai effectivement vu arriver et se garer à l’heure prévue. Croyez-vous qu’on l’aurait abattu au moment où il sortait de sa voiture ? Non. Au moment où quelqu’un sort de sa voiture, vous ne savez jamais ce qu’il va faire, partir vers la gauche ou vers la droite, ou replonger dans sa voiture. Alors qu’au moment où il y remonte, vous prédisez chacun de ses gestes avec autant de précision que si vous le télécommandiez… ». C’est cette jouissance sadique de la précision de la télécommande, en place depuis le mois de mars, qui était l’évidence. Aucun des faits accumulés ne pouvait infirmer, et tous confirmaient la prévision que si Gazonbleu avait monté sa mise en scène avec autant de précision, c’était pour m’empêcher d’avoir le temps de vérifier son sabotage du véhicule, qui la débarrasserait pour toujours d’un témoin gênant, et d’un ayant-droit de trop. On ne partage aucun des biens avec un mort. Alors qu’en droit, Gazonbleu restait tenue de partager la communauté des biens avec son mari répudié. Partager ? Soit l’horreur totale pour une femme aussi haineuse et avaricieuse. Et de fait, depuis plus de cinq ans déjà et pour longtemps encore, elle garde toute la communauté des biens pour elle seule. Voici l'extrait du cadastre, et donc le mobile réel du crime.


De mon recommandé avec Accusé de Réception du 25 juillet 1998, extrayons la préparation du piège du C35. Les noms propres sont pseudonymisés pour les publications :

« Selon mes pièces comptables, c’est dans la semaine 13, du 23 mars 1998, que tu m’as avisé par téléphone que tu avais cassé l’embrayage de la BX, qu’il y en avait pour 7 000 F, et que tu renonçais à réparer. Tu m’as alors demandé de te laisser le C35. Normal: si tu téléphones, c’est pour obtenir un service. J’ai donc fait samedi 28 mars, un dernier aller automobile vers Canas, et je t’ai laissé ce C35. Mon billet de train de retour est acheté et composté le 29 mars. Depuis, j’ai fait tous mes voyages vers Nagoumari en train, plus le car ou à pied entre Nagoumari et Canas. (…) Il est faux qu’un changement d’embrayage coûte si cher, et de loin. Tu t’es justifiée en disant qu’il y avait d’autres réparations, mais tu n’as pas dis lesquelles.

Une semaine après, le 6 avril, tu as rédigé avec ton avocate un acte d’accusation, où tu m’accuses de te sucer le sang, d’être injurieux, etc. et les deux plus beaux: de “se croire supérieur à tout le monde”, et “Le dialogue est tout à fait impossible, car le mari est incapable de se remettre en cause” ! (…) Le vendredi 3 juillet à midi, tu m’annonces au téléphone que tu as centrifugé le démarreur du C35, et que tu trouves que c’est alors le moment de me refiler le C35, puisqu’une réparation où la pièce vaut 2500 F, ce n’est pas pour toi, mais pour ton mari.

Je te suggère alors de faire au téléphone le tour des casseurs : c’est un moteur commun au C35 et à la CX diesel, et un tel démarreur doit se trouver. Je reprends de tes nouvelles le soir même; sans succès, puis samedi soir 4 juillet. Je tombe alors sur Frédégonde, qui n’a pas de nouvelles de toi à me donner, pas de nouvelles d’elle à me donner, et encore moins de mon petit-fils, car, je cite “Tu n’as pas de petit-fils !”.

Vendredi 10 juillet, tu m’interdis d’arriver le lendemain 11 juillet.

Vendredi 17 juillet, je te demande combien de temps tu vas m’interdire encore l’accès à ma maison. Tu me réponds que oui, je suis autorisé à “prendre tes affaires” samedi 18 juillet. Samedi 18 juillet, j’arrive à 10 h 15 environ, à pieds depuis Nagoumari. Portes closes, serrures changées ou condamnées, maison apparemment déserte: Je sonne, pas de réponse. Le téléphone sonne, le répondeur ou quelqu’un décroche, mais personne ne me répond. Sur le parking, les deux véhicules en panne, sont bourrés de cartons de livres en vrac, de cartons de vêtements ouverts, tente en vrac, combinaisons et masque de plongée en vrac, etc... Un carton de pâtes de fruits sur la plage avant de la BX prend tout le soleil possible. Mon vieux vélo vert Starnord, celui sur lequel j’ai promené tous nos enfants dans un grand panier d’osier, est cadenassé dehors, de même que les épaves ramenées par Sigbert ou laissées par (le vendeur de la propriété). »

Elle avait prévu que je consacrerais la journée à installer le nouveau démarreur sous un soleil de plomb, sans accès au moindre point d’eau pour me laver, puis qu’à la nuit – si toutefois elle acceptait alors de me donner la carte grise - je prenne avec mes mains couvertes de cambouis le volant de ce fourgon chargé d’un fatras en vrac (voir les photos).


Elle avait oublié au moins une chose : bien que son réquisitoire de répudiation contienne l’accusation « Il a pris un logement sur place », pour ma reprise d’études à Lyon, ça n’avait rien d’un vrai logement, ça n’était qu’une chambre d’étudiant de 9,5 m², et dont le bail expirait au 31 juillet 1998. Quels que soient les ordres de Gazonbleu d’emmener ce C35 et son fatras « préparé » par ses soins, je l’aurais emmené où ? Je n’avais PAS de logement…

Dans la réalité, je n’ai trouvé qu’à la toute fin de juillet ce T2 en HLM à Vaulx en Velin, où je suis toujours. La remise des clés n’a eu lieu que le 27 août. Entre temps, j’ai dû entreposer toutes mes affaires dans des cartons dans un garage qu’on m’a prêté.

 

2.2.   Une interdiction de penser et d’écrire les tentatives d’assassinat.

Pendant plus de deux ans, environ vingt-sept mois, le fait est que je n’ai presque rien écrit dans ces Mémoires-ci sur les tentatives d’assassinats successives. Je ne les évoquais que dans les courriers privés.

Primo Levi et Simon Wiesenthal ont rappelé l’injonction de silence sur les faits, qui a accueilli les survivants des camps de la mort. La majorité d’entre eux ont eu à subir un déni et une interdiction de parler par l’ensemble de la population, après la Libération.

J’avais cité ces deux pages de Primo Levi sur Rezoville.com, le 26 décembre 2002 :

Le monde ne les croira pas…

Le 26-12-02 17:05h, par genevrier

Les premières informations sur les camps d'extermination nazis ont commencé à se répandre en 1942, année cruciale. Elles étaient vagues, elles concordaient toutefois pour ébaucher l'image d'un massacre de dimensions tellement vastes, d'une cruauté poussée si loin, aux motivations tellement complexes, que le public avait tendance à les repousser en raison même de leur énormité. Que les coupables aient prévu eux-mêmes ce refus, et longtemps d'avance, est un fait significatif; de nombreux survivants (entre autres Simon Wiesenthal, aux dernières pages de son livre Les assassins sont parmi nous) se souviennent que les SS trouvaient plaisir à en avertir cyniquement les prisonniers :

 « De quelque façon que cette guerre finisse, nous l'avons déjà gagnée contre vous; aucun d'entre vous ne restera pour porter témoignage, mais même si quelques-uns en réchappaient, le monde ne les croira pas. Peut-être y aura-t-il des soupçons, des discussions, des recherches faites par les historiens, mais il n'y aura pas de certitudes parce que nous détruirons les preuves en vous détruisant. Et même s'il devait subsister quelques preuves, et si quelques-uns d'entre vous devaient survivre, les gens diront que les faits que vous racontez sont trop monstrueux pour être crus : ils diront que ce sont des exagérations de la propagande alliée, et ils nous croiront, nous qui nierons tout, et pas vous. L'histoire des Lager, c'est nous qui la dicterons. »

Curieusement, cette même pensée (« même si nous racontions, on ne nous croirait pas ») du fond du désespoir des captifs affleurait sous la forme du rêve nocturne. Presque tous ceux qui sont retournés, oralement ou dans leurs souvenirs écrits, rappellent un rêve qui revenait fréquemment dans les nuits de la captivité, varié dans les détails, mais unique pour l'essentiel : ils se voyaient rentrés chez eux, racontant avec passion et soulagement leurs souffrances passées en s'adressant à un être cher, et ils n'étaient pas crus, ils n'étaient même pas écoutés. Dans sa forme la plus typique (et la plus cruelle), l'interlocuteur se détournait et partait sans dire un mot. C'est là un sujet sur lequel nous reviendrons, mais il importe de souligner, dès maintenant, à quel point les deux côtés, les victimes et les oppresseurs, avaient une conscience vive de l'énormité, et donc de l'incrédibilité, de ce qui se passait dans les Lager, et nous pouvons ajouter ici : non seulement dans les Lager, mais dans les ghettos, à l'arrière du front de l'Est, dans les locaux de la police, dans les hospices pour les déficients mentaux.

Les choses, par bonheur, ne se sont pas passées comme les victimes le craignaient et comme les nazis l'espéraient. Même la plus parfaite des organisations présente des lacunes, et l'Allemagne de Hitler, surtout dans les derniers mois précédant l'effondrement, était loin d'être une machine parfaite. Beaucoup parmi les preuves matérielles des exterminations en masse furent supprimées, ou bien on chercha avec plus ou moins d'adresse à les supprimer: à l'automne 1944, les nazis firent sauter les chambres à gaz et les fours crématoires d'Auschwitz, mais les ruines sont encore là, et, en dépit des contorsions des épigones, on peut bien difficilement en expliquer la fonction en recourant à des hypothèses fantaisistes. Après l'insurrection fameuse de 1943, le ghetto de Varsovie fut rasé, mais l'application surhumaine de quelques combattants-historiens (historiens d'eux-mêmes !) fit en sorte que, parmi les décombres d'une épaisseur de plusieurs mètres, ou passé en contrebande de l'autre côté du mur, d'autres historiens ont pu retrouver le témoignage de la façon dont, jour après jour, ce ghetto avait vécu et était mort. Toutes les archives des Lager ont été brûlées aux derniers jours de la guerre, et ce fut véritablement une perte irrémédiable, au point qu'on discute aujourd'hui encore sur le point de savoir si les victimes ont été quatre ou six ou huit millions : mais c'est toujours de millions qu'on parle. Avant que les nazis eussent recours aux gigantesques fours crématoires multiples, les innombrables cadavres des victimes, tuées délibérément ou consumées par les privations et les maladies, pouvaient constituer une preuve à eux seuls, et il fallait les faire disparaître par n'importe quel moyen. La première solution, tellement macabre qu'on hésite à en parler, consistait à entasser simplement les corps, des centaines de milliers de corps, dans de grandes fosses communes, ce qui fut fait notamment à Treblinka, dans d'autres camps plus petits, et derrière les lignes russes. C'était une solution provisoire, prise avec une insouciance grossière alors que les armées allemandes triomphaient sur tous les fronts et que la victoire finale paraissait certaine : après, on penserait à ce qu'il faudrait faire - le vainqueur, de toute façon, est aussi le maître de la vérité, il peut la manipuler comme bon lui semble : on justifierait les fosses communes d'une façon quelconque, ou on les ferait disparaître ou on les attribuerait aux Soviétiques (qui montrèrent d'ailleurs à Katyn qu'ils ne valaient pas beaucoup mieux). Mais après le tournant de Stalingrad on se ravisa : mieux valait faire disparaître tout immédiatement. Les prisonniers furent contraints à exhumer eux-mêmes ces restes misérables et à les brûler sur des bûchers en plein air, comme si une opération de telles dimensions, et aussi insolite, eût pu passer inaperçue.

Les commandements SS et les services de sécurité mirent ensuite le plus grand soin à ce qu'aucun témoin ne survive. C'est le sens (on pourrait difficilement en imaginer un autre) des transferts meurtriers, et apparemment absurdes, sur lesquels s'est terminée l'histoire des camps nazis dans les premiers mois de 1945 : les survivants de Maïdanek à Auschwitz, ceux d'Auschwitz à Buchenwald et à Bergen Belsen, les femmes de Ravensbrück vers Schwerin. Il s'agissait, en somme, de les soustraire à la libération en les déportant de nouveau vers le cœur de l'Allemagne envahie par l'est et par l'ouest; qu'ils dussent périr en chemin importait peu, l'important était qu'ils ne pussent raconter. En effet, après avoir fonctionné comme centres de terreur politique, puis comme usines de la mort, et après (ou en même temps) comme le réservoir inépuisable d'une main-d’œuvre esclave toujours renouvelée, les Lager étaient devenus dangereux pour l'Allemagne moribonde parce qu'ils recelaient le secret même des Lager, le plus grand crime de l'histoire de l'humanité. L'armée de fantômes qui y végétait encore était constituée de Geheimnisträger, de porteurs de secrets, dont il était nécessaire de se délivrer; les installations d'extermination une fois détruites, éloquentes elles aussi, on choisit le moyen de transférer les hommes vers l'intérieur, dans l'espoir absurde de pouvoir encore les enfermer dans des camps moins menacés par l'avance des fronts et d'en exploiter les dernières capacités de travail et dans l'autre espoir, moins absurde, de voir le supplice de ces marches bibliques en réduire le nombre. Et ce nombre, en effet, en fut épouvantablement réduit, mais quelques-uns ont eu cependant la chance et la force de survivre, et sont restés pour témoigner.

Un fait est moins connu et moins étudié, c'est que de nombreux porteurs de secrets se trouvaient aussi de l'autre côté, du côté des oppresseurs, bien qu'ils fussent nombreux à savoir un peu, et peu à savoir tout. Personne ne réussira jamais à établir de façon précise combien, dans l'appareil nazi, ne pouvaient pas ne pas savoir les épouvantables atrocités qui étaient commises, combien savaient quelque chose, mais étaient en mesure de feindre l'ignorance, et combien encore avaient eu la possibilité de tout savoir, mais avaient choisi le parti plus prudent de garder les yeux et les oreilles (et surtout la bouche) bien fermés. Quoi qu'il en soit, puisqu'on ne peut supposer que la majorité des Allemands ait accepté d'un cœur léger le massacre, il est certain que l'étouffement de la vérité sur les Lager constitue une des plus graves fautes collectives du peuple allemand, et la démonstration la plus évidente de la lâcheté à laquelle la terreur hitlérienne l'avait réduit; une lâcheté entrée dans les mœurs, et assez profondément pour retenir les maris de raconter ce qu'ils voyaient à leurs femmes, et les parents à leurs enfants; sans elle, on n'en serait pas arrivés aux pires excès, et l'Europe et le monde d'aujourd'hui seraient différents.

Il est vrai que ceux qui connaissaient l'horrible vérité pour en être (ou en avoir été) responsables avaient de puissantes raisons de se taire, mais, en tant que dépositaires du secret, même en se taisant, ils n'avaient pas toujours la vie assurée. C'est ce que montre le cas de Stangl et des autres bouchers de Treblinka qui, après l'insurrection et le démantèlement de ce camp, furent transférés dans une des zones où les partisans étaient les plus dangereux.

L'ignorance voulue et la peur ont fait taire aussi de nombreux « civils », témoins éventuels des infamies commises dans les Lager. Spécialement dans les dernières années de guerre, ceux-ci constituaient un système étendu, complexe et profondément compénétré par la vie quotidienne du pays; on a parlé avec raison d'un « univers concentrationnaire », mais ce n'était pas un univers fermé.

Des sociétés industrielles grandes et petites, des exploitations agricoles, des usines d'armement trouvaient un profit à la main-d’œuvre presque gratuite fournie par les camps. Certaines d'entre elles exploitaient les prisonniers sans pitié, acceptant le principe inhumain (et stupide aussi) des SS selon lequel un prisonnier en valait un autre, et que s'il venait à mourir, un autre le remplacerait.

Primo Levi. (1986). I sommersi e i salvati. Torino 1986, Giulio Einaudi editore. Traduction : Les naufragés et les rescapés ; quarante ans après Auschwitz. Paris 1989 Gallimard.

Pour me tuer, les premières méthodes étaient peu réalistes, mal renseignées : Gazonbleu et Frédégonde se figuraient qu’à force d’augmenter les sévices et mon isolement, elles obtiendraient facilement mon suicide. C’est le procédé habituel des assassins sans couteau, les harceleurs, ou mobsters, selon le terme de Heinz Leymann. Elles ne se doutaient pas à quel point leur jeu était transparent : je ne savais que trop où elles voulaient en venir. Frédégonde n’avait pas la virtuosité de Gazonbleu à dissimuler, et s’était souvent trahie[1]. Elle avait déclaré ouvertement la mission parricide dont elle se savait investie par sa mère. De cette période les seuls écrits qui émergent pour appeler au secours sont ceux aux amis Até, du 17 novembre 1992, du 5 février 1993, et du 11 mai 1993, et à mon beau frère Philippe, aussi du 5 février 1993. Peut-on faire confiance en l’humanité ? Pas beaucoup, car les destinataires firent les morts.

Puis trois ans d’accalmie, de rémission apparente : Gazonbleu procédait à un fugitif renversement tactique de ses alliances. De l’été 1993 à l’été 1996, Gazonbleu s’appuya à nouveau sur son mari, si décrié les années précédentes, pour résister aux attaques de nos deux aînés. Elle les avait dressés à se conduire de façon atroce envers leur père, et ils se conduisirent de même envers elle. Elle tenta beaucoup de me recruter pour partager son dégoût envers notre aînée Frédégonde, envers notre fils Sigbert. Elle était dépitée que je la rappelle à la mesure : ce sont tout de même nos enfants. Pendant ce temps-là, les deux aînés étaient déconcertés de la nouvelle tactique maternelle : Mais qu’est-ce que c’est que cette famille où l’on ne cogne plus ensemble sur papa ?

Durant l’été 1997 la volonté du couple Gazonbleu-Frédégonde de profiter de l’isolement de notre grande propriété, pour tuer sans témoins, sous déguisement d’accident, devint si évidente, que je prévins par écrit les mêmes amis Até, et ma famille d’origine, à savoir ma mère et ma petite sœur.

Voici le génogramme à la date de ce 18 août 1997.


 

Je dois préciser ces liens généalogiques. En effet, cette interdiction de dire ces tentatives d’assassinat, et de porter plainte après le sabotage de frein du 18 juillet 1998, porte deux noms : ceux de ma mère et de ma sœur, soit la totalité des survivants de ma famille d’origine. Leur motivation était avant tout l’idéologie féministe, selon laquelle toute femme est une victime par définition, et tout mâle un bourreau par définition. Ensuite venait la confusion avec leurs propres histoires personnelles, et leurs propres séparations violentes d’avec leurs compagnons et pères de leurs enfants.

La plus virulente était ma sœur, qui refusa de faire cent mètres pour aller voir elle-même le vélo saboté, et qui n’eut de cesse de me faire avouer que ce devait sûrement être moi le malade mental (unique ?). Conformément aux deux théorèmes établissant que : 1) Tout persécuté ne le soit qu’imaginairement, et soit donc un paranoïaque (sauf si c’est une femme), 2) Tout persécuteur est un mâle, tout persécuté est du sexe féminin.

Plus subtil était l’autre argument de ma sœur : « Ta femme est une sainte comme toutes les femmes, donc ce n’est pas elle qui pratique l’assassinat, mais Frédégonde va mal. Elle, c’est une vraie dérangée. » Frédégonde, la saboteuse de freins ? Ses deux motivations, de l’héritage prématuré et de la suppression du témoin gênant suffisaient elles ? Il était vrai que dans les manifestations de haine, et dans le colportage de rumeurs calomnieuses[2], Frédégonde était loin devant sa mère, femme très secrète.

Cela a suffi à brouiller les pistes durant plusieurs mois, jusqu’à ce qu’en septembre 1998, la joie de nuire sadique de Gazonbleu soit confirmée comme éclatante, et non plus seulement comme une bouffée délirante isolée. J’ai alors dû me rendre à l’évidence : quoique étant « la force visible », selon la terminologie de Sun Tzu, Frédégonde était pilotée de longue date par sa mère, qui était bien l’architecte première de cette organisation de malfaitrices. Depuis l’enfance, Gazonbleu vivait dans la dissimulation et le culte de la dissimulation. Elle n’avait quitté ses habitudes de dissimulation que durant les premières années de vie ensemble, les quelques années où elle fut amoureuse ; elle avait ensuite vite repris son goût du secret.

Enfin il y avait la présence de ma fille Audowere. Elle avait douze ans en 1998. La Juge aux Affaires Familiales, quoique prévenue par mon courrier du 7 mai 1998 que cette répudiation était préparée de longue date par beaucoup de violences sournoises concertées, imposa à Audowere d’être à elle seule et sans le moindre accompagnement institutionnel d’aucun psychologue ni d’aucun médiateur, le seul navire qui franchisse le blocus, tâche écrasante pour elle. Les enfants majeurs échappant au regard du JAF, eux pouvaient respecter l’interdiction maternelle d’avoir le moindre contact avec leur père, mais Audowere restait provisoirement soumise à la loi française. Je n’avais donc plus de logement à Villeurbanne, et je n’en avais pas encore à Vaulx en Velin, quand j’ai dû descendre à la gare de Nagoumari y trouver ma fille qui attendit avec moi durant trois heures qu’arrive le train suivant, qui allait nous conduire à Sanary. Là ma mère m’interdit constamment de parler de ce sabotage de frein, et de la plainte à déposer, de peur qu’Audowere nous entende, et que cela la traumatise. Pas question d’en parler non plus avec l’avocate, qui était en vacances. Après quoi elle s’y montra définitivement hostile : « Je ne peux pas m’en servir au Civil ! ».

L’autre raison qui brida l’écriture, fut jusqu’au 5 mars 2000 la réelle présence de ma fille, qui respecta jusqu’alors environ deux fois sur trois le droit de visite et d’hébergement de son père. En fait ces Mémoires ne progressèrent sensiblement que durant les fins de semaines qui auraient dû être consacrées à mon Audowere et qu’elle se décommanda, et que je restais seul et déboussolé à tourner en rond dans ma solitude. Alors qu’en sa présence, je devais planquer les dossiers relatifs à cette cruelle procédure de répudiation, avec ses premiers assauts de calomnies dévastatrices. Mais je n’ai plus jamais revu ma fille depuis le 5 mars 2000, et tout indique je ne réussirai plus jamais à la revoir de mon vivant.

 

2.3.   Le style propre de la meurtrière.

Le détective favori d’Agatha Christie, le ridicule Hercule Poirot, ne se soucie jamais de justice, mais seulement de détecter la vérité. Il n’a pas la manie obsessionnelle de Sherlock Holmes de tout observer, mais il recherche le style de l’assassin ; sa maxime de base est que tout assassin imprime son style à tous ses actes, y compris et surtout ses actes criminels. Mais Hercule Poirot va bien plus vite que moi pour découvrir les indices qui concluent le roman. Il a sur moi cet avantage déloyal d’être une créature de roman, et qu’il a été synthétisé dans la tête de la romancière en même temps que les criminels qu’il est chargé de percer à jour.

En fait, il m’a fallu attendre l’automne 2000 pour avoir les éléments pour écarter l’action directe de Frédégonde, et avoir la synthèse des motivations et réactions de Gazonbleu.

D’une part il m’a fallu entendre les plaintes de la voisine madame Plantefayard, qui détaillait comment en 1998 Frédégonde était en plein triomphe de gouvernement des mâles du voisinage – y compris son mari, Plantefayard - par l’attrait sexuel. Cette jeune femme triomphait dans ses toilettes luxueuses et provocantes. Elle ? En bleu de travail, aller entailler un conduit de liquide de frein, sous le châssis du C35 ? Ma fille n’est pas une fille d’ouvrier, et elle le fait bien sentir par son mépris envers les travailleurs manuels. Elle, se pencher dans la pénombre du garage pour dévisser et jeter une vis de freins ?
Voici la vue avant du vélo saboté.



Voici maintenant le détail du frein saboté, après avoir sauté dans la folle descente du chemin privé. On remarquera qu'on voit le cataphote de pédale orange, à travers le trou de fixation du levier droit du frein, là où l'auteure du traquenard avait retiré la vis qui tenait ce levier sur son bossage.


Ma fille préfère d’autres moyens d’assassinat : en colportant des rumeurs, en manipulant l’opinion d’autrui pour l’obliger à lyncher le coupable universel désigné.

D’autre part, je suis tombé sur le livre de Mac Lean et Guyton : Les trois cerveaux de l’homme. J’ai publié alors sur ReseauContact.com (forum québécois) l’application que j’en ai faite : sachant les moyens reptiliens dont nous héritons depuis 250 millions d’années, pour évaluer d’un coup d’œil si l’autre lézard est plus grand ou plus petit que nous, s’il exhibe des signaux sociaux de défi, de domination, ou de soumission, il en résulte que les moyens de proprioception correspondants sont dans les noyaux gris centraux, dans l’héritage reptilien de notre cerveau[3]. Gazonbleu et feu Pierre Laval (chef de gouvernement sous Pétain) posent le problème de la proprioception du bossu : il sait qu’il est figé en posture de dominé, et que cela ne lui convient pas du tout. D’où sa rancune. Et j’ai de nombreux souvenirs de la haine et de la jalousie féroces de Gazonbleu envers les femmes qui se tenaient droites, elles.

C’était donc bien un geste de bossue et de dissimulatrice chevronnée, que celui de Gazonbleu, de se pencher dans la pénombre du garage pour dévisser et jeter la vis du frein : « Voilà comment moi fille d’ouvriers, je liquide ce fils de bourgeois qui ne me rapporte même pas assez d’argent ». En effet, à l’audience du 23 juin 1998, la JAF n’accordait à Gazonbleu que 2300 F de rançon, au lieu des 3500 F qu’elle avait demandés. L’avaricieuse trouvait qu’une rançon aussi réduite – le quart de mon salaire – ça n’en valait pas vraiment le coup, comparé au risque de laisser en vie un témoin aussi gênant que le futur auteur de cette monographie.

Un geste de bossue, et non un geste de triomphante à la pointe de son corsage. Gazonbleu coupable réelle, Frédégonde complice de bien des manières, pour l’argent et les autres bénéfices matériels à soutirer pour paiement de sa complicité, tels qu’un loyer gratuit pour tout le deuxième étage de la maison de 400 m², et tels que les dépouilles et larcins. Ma flûte traversière par exemple, reste au nombre des larcins organisés par Gazonbleu.

 

2.4.   La plainte.

Dans cette copie, les noms de personnes et les noms de lieux sont déguisés, excepté le Tribunal. Et l’avantage de résider à « Canas », c’est qu’on est un canasson. Si si !

 

 

                                                                           Le Procureur de la République

Tribunal de Grande Instance

BP 2113

26021 Valence cedex

27 septembre 2002

 

 

Objet : je vous prie de bien vouloir mandater le juge d'instruction pour instruire aussi le sabotage de frein du 18 juillet 1998.

 

 

Madame ou Monsieur le Procureur,

 

            Le 26 janvier 2001, j'ai déposé une plainte avec constitution de partie civile, pour confection et usage d'attestations faisant état de faits matériellement faux, selon article 441 7 du Nouveau Code Pénal, contre ma toujours épouse Gazonbleu, et Madame Alie Boron. La pièce visée est une attestation de cette dernière, datée du 13 août 1998, et utilisée selon le bordereau de Maître Zantafia, en date du 27 avril 1999, n° 16. J'ai payé la consignation de 10 000 F, m'endettant pour un an.

            Quoique l’article 205 du Nouveau Code de Procédure Civile interdise toute utilisation des témoignages et dépositions des descendants à l’appui des griefs dans les affaires de divorce, Madame Boron produit des attestations de mes deux aînés Frédégonde et Sigbert : attestation datée du 20 février 2000 pour mon fils Sigbert, et non datée de la part de Frédégonde. La jurisprudence a pourtant confirmé que cette interdiction par cet article 205 ne peut être tournée par le recours à une procédure pénale.

            Je rappelle avoir réuni des témoignages légaux - tous à inexactitude zéro - qui encerclent entièrement ces affabulations, y compris celles que mes enfants ont été induits à confectionner.

            Quoique insuffisant, cet article 205 N.C.P.C. est un garde-fou indispensable à la santé mentale des enfants. Or la pathologie des couples et des familles commence longtemps avant leur entrée en procédure judiciaire. Isolé, cet article 205 N.C.P.C. est bien impuissant à décourager à profiter de la dépendance des enfants, pour les recruter comme engins de guerre par un parent contre leur autre parent. Du moins la loi interdit-elle de prolonger jusque devant les tribunaux une coalition transgénérationnelle, où les enfants perdent la moitié de leur filiation, et tout accès authentique à leur propre biographie, sacrifiés comme instruments au profit d’une propagande de haine fanatique.

            Quoique irrecevables, ces deux “attestations” doivent néanmoins recevoir de l’attention de la part de l’expert psychiatre, et de la part du juge d’instruction. On notera avec intérêt leurs contradictions enfin écrites, et les impossibilités matérielles dans les événements fantasmagoriques qui y sont contés. Cette affaire a toujours été une affaire psychiatrique, avec quelques passages à l'acte criminels. La volonté de supprimer par tous moyens l’homme familial et le père que j’ai été, n’a pas commencé avec l’attestation mensongère de Madame Boron, du 13 août 1998. Il s’en faut.

            Vingt-six jours plus tôt, samedi 18 juillet 1998, j’ai échappé à la mort de peu, victime d’un “incident” des plus suspects. Après trois semaines de préparatifs secrets, le frein du véhicule que mon épouse m’a ordonné de prendre, était subtilement préparé : la vis de l’axe du levier avant droit était ôtée. Bien sûr, cela ne se voit pas. Bien sûr, le frein a donc sauté dans la forte descente de notre chemin privé vers la Départementale 6. Une chance imprévue a voulu que j’aie réussi à me lancer dans le talus à gauche. Sinon je terminais ma course folle sous les voitures qui foncent à 90 km/h sur cette D6, qui relie Puycastel à Nagoumari. Ci-joint extrait de la carte au 1/25 000, avec lignes de niveau : environ dix mètres de dénivelé sur quatre-vingt-cinq mètres, à détailler sur les trois agrandissements progressifs.

            Les voisins (Mère) Plantefayard et sa fille (Fille) Plantefayard m’ont alors conduit en voiture jusqu’au centre commercial Leclerc de Nagoumari, afin que j’y achète un appareil photo jetable. Je suis revenu à pieds prendre les photos ci-jointes. Ci joint le ticket de caisse du Centre Leclerc de Nagoumari, portant l'achat des deux appareils photo jetables le 18 juillet à 17 h 18, et celui du développement le mardi 21 juillet. L'index du film porte la date du 20 juillet. Toutes les photos ont donc une date certaine.

            La pièce Zantafia n°17 (à conviction contre moi) est mon recommandé du 23 juillet 1998, avec A.R. du 25 juillet, où figure en page 3, paragraphes 8 et 9, le récit de cette tentative d’assassinat bien combinée. Un an plus tôt, par courrier du 18 août 1997 (pièce à conviction Zantafia n° 7) j’avais prévenu les amis André et Suzanne Até, et ma famille d’origine, que le pire était activement préparé par le couple Frédégonde - Gazonbleu, et mes jours en danger certain, à la faveur de l’isolement de la propriété.

            Le soir de ce 18 juillet 1998, Gazonbleu s'est précipitée affolée chez les voisins Plantefayard, essayer de démentir on ne savait quoi : "J'espère que vous ne croyez pas un mot de ce que mon mari vous a raconté". S'agissait-il du démenti hilare que j'avais pu porter aux nombreuses calomnies que le couple mère-fille avait déversées durant un an dans les oreilles de cette famille ? Sur le moment, nous l’avions cru. Ou s'agissait-il du sabotage de frein ? S'affolait-elle du fait que les voisins Plantefayard ont été les premiers à connaître ce fait ? Ces voisins ont reçu ensuite des menaces de la part de mon épouse, en présence de ma fille Audowere, et de leur fils (Fils) Plantefayard, pour les dissuader de parler et de témoigner. Ils ont pris ces menaces au sérieux : leur fils (Fils) était dans le collège où enseignaient et Gazonbleu, et Frédégonde (alors en “Emploi Jeunes”).

            En réaction au début d’instruction correctionnelle, Madame Boron a de nouveau étalé à longueur de pages sa passion de haïr et de nuire. Par exemple, elle a confirmé ses plaisanteries sur le caractère incestueux ou non de la conception de mon petit-fils. L’expert psychiatre sera intéressé par cette rage de détruire la filiation de mes enfants et de mon petit-fils. Maintenant que le gang a exhibé au juge, par des moyens judiciaires à sa propre initiative, sa haine fanatique et sa volonté de liquider par tous moyens (légaux inclusivement) le témoin gênant de leurs sévices, que je suis, et l'ayant droit à finir de spolier, il est temps de joindre une mise en examen pour tentative d'assassinat à celle pour attestations mensongères. Depuis juin 1998, efficacement leurré dans cette affaire criminelle maquillée, le T.G.I. de Valence était engagé en un porte-à-faux déshonorant.

            Madame ou Monsieur le Procureur de la République, je vous prie de mandater le juge d'instruction pour instruire aussi la dernière tentative d'assassinat par sabotage de frein, conformément aux articles 221-3, 121-4, 121-5 et 121-7 du Nouveau Code Pénal : les attestations mensongères en sont inséparables.

            Je vous prie d’agréer, Madame ou Monsieur le Procureur de la République, l’expression de ma plus parfaite considération.

 

 

27 septembre 2002

Liste des pièces jointes :

Deux photos, numéros 23 et 24, du frein saboté par les soins de Gazonbleu pour le 18 juillet 1998, avec chacune deux agrandissements, centrés sur le levier de frein sans axe. Soit six planches couleur.

Sur la vue prise par l’avant, numéro 24, on remarquera que l’on voit le réflecteur de pédale orange à travers le trou où ce levier coudé aurait dû enserrer son axe, en bossage à l’avant de la fourche avant.

Ici détail par l'arrière du frein.

Index du développement du 20 juillet 1998, et agrandissement local. Soit deux planches couleur.

Tickets de caisse des appareils photo jetables, et du développement du premier film. Planche en gris.

Copie carte IGN au 1/25 000, et 3 agrandissements du terrain, montrant les lignes de niveau, donc le dénivelé du chemin privé : de l’altitude 154 m à l’altitude 142 m, en 100 mètres environ. 4 planches.

Soit en tout treize planches.

 

Jointes ultérieurement, pour l’instruction : Pièces Zantafia n° 7 et 17, en principe à charge contre moi (à condition qu’elles ne soient jamais lues par le juge), décrivant le harcèlement et la dernière tentative d’assassinat.

Les bordereaux de recommandé (23/07/1998) et d’accusé de réception du 25 juillet 1998.

 

Liste des témoins à interroger :

Les plus proches de la tentative d’assassinat par sabotage de frein, mais jusqu’ici muets en raison des menaces faites par Madame Gazonbleu :

Monsieur (Père) Plantefayard, résidant en face de notre maison quartier Rafiau, soit eux-même au Cabri, à Canas.

Sa fille  (Fille) Plantefayard, elle aussi destinataire du flot de rumeurs calomnieuses délivrées sur mon compte pour justifier l’expulsion de chez moi, suivie de la requête en divorce.

Madame (Mère) Plantefayard, résidant au Cabri à Canas. (Mère) Plantefayard et (Fille) Plantefayard m’ont emmené en voiture de Canas au Leclerc de Nagoumari pour y acheter un appareil photo jetable, pour photographier la mise en scène, et le frein saboté.

 

Volontairement moins proche des faits :

Ma sœur Pomme, alors résidant à ( ). Venue me chercher au Cabri en fin d’après-midi du 18 juillet 1998, a refusé d’aller constater personnellement la mise en scène et le sabotage. A déclaré qu’aucune plainte ne pourrait aboutir, et que c’est l’habitude des vis de freins serrées à vie, que de disparaître spontanément, sans aucune intervention criminelle.

 

Ont servi jusqu’à présent de témoins à charge contre moi sans jamais m’avoir vu ni entendu :

Dame et Valet de Carreau. Résidant au quartier Rafiau, à Canas. Leur portail s’ouvre sur la Départementale 6, juste en face de notre chemin privé. Arrivés en juillet 1997, ils ont immédiatement été investis par le couple Frédégonde - Gazonbleu comme récipients du système de rumeurs calomnieuses, afin de faire le désert autour du type à zigouiller : moi-même. Ils peuvent témoigner de tout le mal qu’ils pensent de moi, par crédulité, sans jamais oser vérifier quoi que ce soit. Intérêt : ils se couperont, quant à leurs sources. Ils ont vu ce vélo Starnord saboté.

 

Témoins terrifiés, qui se terrent pour ne pas gêner le faux témoignage de madame Boron :

(Liste coupée pour la publication)

 

2.5.   Les complaisances dans l’appareil judiciaire.

Dans sa pratique réelle, l’appareil judiciaire reste totalement intriqué avec l’industrie du divorce pathologique et crapuleux. Aucun ministre n’ose prendre les moyens de l’en désintriquer. Nous traiterons ce point plus loin.

Nous étudierons plus loin les groupes de pression qui veillent à ce que l’appareil judiciaire reste hors d’état de se ressaisir et de devenir compétent à la hauteur des besoins. J’ai consacré quelques jours à étudier plusieurs sites de misandrie, et la déplacement en valait la peine.

Surtout, voici comment le Ministère Public a saboté l'enquête. Je ne le sais que par la voie téléphonique, selon une des personnes intéressées, sinon le secret sur le mode de sabotage d'enquête serait resté impénétrable  :

Question posée par le gendarme : "Êtes vous témoin de l'accident survenu le 18 juillet 1998 ?"

Sauf qu'il était précisé en toutes lettres sur la plainte envoyée au procureur qu'il n'y avait PAS d'accident. Un sabotage de frein est prévu pour provoquer un accident, mais celui-ci peut, avec énormément de chance ne pas être un accident. Dans son omniscience infuse, le procureur ne m'a JAMAIS soumis son questionnaire pour avis, ni me m'a jamais questionné : Ah mais, c'est que l'omniscience infuse, ça sait tout sans avoir jamais besoin de vérifier !

 


 

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[1] De même qu’elle s’est vantée tout le printemps 1991 d’être de conception adultérine, avant d’être réorientée par sa mère vers l’accusation d’inceste – politically plus correcte, plus efficace.

[2] En bref : elles avaient raison de m’avoir mis à la porte de chez moi pour

1)       avoir fait « quelque chose de très grave », assez vague et savamment orienté pour être interprété comme toutes sortes de viols et autres actes incestueux (dont les versions ont beaucoup varié selon les publics) ;

2)       Etre violent envers mon petit-fils, du genre de l’avoir jeté d’une table vers le sol ;

3)       D’avoir repris des études à Lyon. C’est à dire que de la sorte je préservais ma vie et ma santé. Je leur échappais de mon vivant, au lieu d’être un cadavre à dépecer comme prévu. Bien sûr, elles présentaient cela comme un abandon de famille, puisque c’est ce canular qui rapporte gros  au Tribunal.

[3] La question reste entière à ce jour, du rôle des parties archaïques du cervelet quant à la coordination de cette proprioception et du contrôle reptilien de l’attitude, et à l’évaluation de l’attitude corporelle des autres. Je cherche des sources, et ne les ai pas encore trouvées.